Le ministère de l’Education nationale, à travers l’Unité d’évaluation des acquis scolaires (UEAS), a effectué une dissémination des résultats au niveau de tous les établissements d’enseignement primaire durant l’année scolaire 2018-2019. L’objectif est de rassembler les points forts et faibles de l’enseignement des enfants dans le pays. A l’issue de cette analyse, il a été stipulé entre autres que l’apprentissage préscolaire avant d’intégrer l’école maternelle représente un grand avantage pour les élèves. Or, certains avancent que cette étape constitue une forme de scolarisation précoce.
A vrai dire, l’éducation préscolaire, un cycle d’un an, concernant les enfants de la tranche d’âges 2-3 ans, à vocation d’éveil et d’ouverture aux activités socialisantes, a été mise en place pour améliorer la réussite scolaire des enfants. Par ailleurs, une éducation de base débute dans les classes primaires. Il favorise plus la socialisation des enfants.
Effectivement, l’utilisation des manuels en classe et à la maison est important dans la réussite scolaire autant que l’existence du centre de ressources au niveau des écoles ainsi que la collaboration entre les parents et les enseignants. Durant la présentation qui s’est tenue hier, il a été aussi avancé que les enseignants dans les écoles primaires autant que les directeurs devraient disposer au minimum d’un diplôme du baccalauréat.
L’évaluation a été effectuée auprès de 2 248 élèves issus de la classe de T2 et 3 700 de la classe T5. Ils ont été sélectionnés à travers un tirage au sort au niveau des 295 écoles publiques et privées, répartis sur tout le territoire national. Le but de cette opération est d’informer aux acteurs régionaux les résultats de l'évaluation menée par l’UEAS, recueillir les recommandations des acteurs régionaux sur les résultats de la recherche, ainsi que de trouver des issues pour améliorer la qualité de l'éducation au niveau national.
6 parmi les 22 Régions de l’île ont déjà procédé à cette évaluation des acquis scolaires. Il s’agit de la Région Atsinanana, Sofia, Betsiboka, Itasy, Amoron’i Mania et Haute-Matsiatra. Sur les 100 questions posées dans la matière « Malagasy », 47, 5 % des élèves en classe de T2 ont pu y répondre, 45,8 % en « Calcul » et 40,7 % pour le « Français ». Pour ceux en classe de T5, 56,9 % ont pu répondre aux questions en « Mathématiques » et 41,1 % pour le « Français ».
Anatra R.