Publié dans Société

Cadavre carbonisé à Ankatso - L’enquête dans l’impasse

Publié le jeudi, 28 octobre 2021


Cela fait deux semaines et presque jour pour jour qu’une mère de famille de 54 ans avait été assassinée de façon la plus barbare. Son corps carbonisé, et rendu à moitié méconnaissable, avait été retrouvé dans un secteur boisé et incendié situé en aval des locaux des Domaines et inclus dans le campus universitaire d’Ankatso. C’est là que le bât blesse ! Jusqu’à présent, l’enquête semble être dans l’impasse. Et pourtant, les Forces de l’ordre devraient tenir au moins une piste, ne serait-ce qu’en se basant sur celle de la personne avec laquelle la victime a eu rendez-vous la veille du drame à Besarety.  “La Police est encore en pleine investigation”, nous a fait-on savoir, hier. En réalité, la Police ne s’en cache pas : ne rien dire au public sous peine de court-circuiter le cours de son enquête.
Les premiers éléments de l’information privilégient la thèse d’un meurtre dont le ou les auteurs du forfait auraient tenté de maquiller en mettant volontairement ensuite le feu sur cette forêt d’Ankatso, et ce, après qu’ils y ont jeté le corps sans vie. D’ailleurs, ce sont les sapeurs-pompiers qui ont fait la découverte macabre de la malheureuse lors de leur intervention à l’endroit. Entre-temps, les proches de la victime s’étaient vivement inquiétés en ne la voyant toujours pas rentrer au foyer le soir du jeudi 14 octobre dernier, date à laquelle elle était censée avoir eu cette entrevue avec cet(te) inconnu(e), du moins au cours de la matinée à Besarety. L’angoisse qui étreignait la famille fut compréhensible car ce jeudi-là, cette habitante d’Antsirabe, du moins de son vivant, s’était fait accompagner par son fils, qui devait attendre son retour dans les parages, le temps que sa maman ait terminé son entretien avec l’inconnu. Mais en vain ! La concernée n’a plus reparu et que son fils a dû rentrer bredouille à la maison, partageant ainsi son inquiétude de cette disparition inexpliquée de la mère de famille. Depuis, la famille a passé l’essentiel de son temps à rechercher la portée disparue.
Ce n’est seulement qu’après trois jours que le ciel semblait tomber sur celle-ci ! La dépouille carbonisée d’une femme qu’elle a trouvée à la morgue de l’HJRA Ampefiloha était bel et bien celle de leur mère ! Depuis, ce fut le silence radio total sur l’affaire. Les proches de la disparue paraissaient se recroqueviller sur eux-mêmes, préférant du coup ne pas s’exprimer devant les médias. “Désolé, nous ne pouvons rien vous dire plus, du moins pour le moment”, déclare le fils de la défunte.

Enfin, il existe une certitude : des personnes ont été déjà auditionnées par la Police et d’autres le devront également encore sans qu’on ne peut pour autant que certaines d’entre-elles avaient été arrêtées ou non.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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