Publié dans Société

Naufrage d’un cargo au large de Soanierana-Ivongo - 37 morts et 50 rescapés

Publié le mardi, 21 décembre 2021


Le « Princia II », ce boutre qui a transporté clandestinement 130 passagers, chiffres officiels, a sombré au large de Soanierana-Ivongo, vers 9h lundi matin dernier. Un bilan établi hier vers 8h du matin fait état de 24 morts dont deux nourrissons, tandis que 50 autres passagers ont pu être sauvés. Mais dans l’après-midi d’hier, ce bilan a malheureusement augmenté avec la découverte de 13 autres corps. Le capitaine qui serait à la fois l’armateur fait partie de la liste des survivants. D’ailleurs, des bruits circulent qu’il a été repéré en train d’arpenter tranquillement les rues à Soanierana-Ivongo.
L’opération en vue d’évacuer les corps des victimes depuis la localité d’Antsiraka où le drame s’est produit jusque dans celle de Soanierana-Ivongo, devait se poursuivre tout au long de la nuit du lundi dernier. Les cadavres des malheureux ont été ensuite entreposés au « Tranom-pokonolona » de Soanierana-Ivongo où devra se tenir une veillée funèbre, selon une information reçue. En attendant, les autorités maritimes précisent que le boutre avait transporté 130 personnes et qu’actuellement, l’enquête en cours s’efforce d’apporter un éclaircissement sur la cause de cet accident maritime particulièrement meurtrier.
En attendant, une panne-moteur avait été évoquée comme ayant été à l’origine du drame. Quoi qu’il en soit, l’armateur risque gros dans cette affaire qui, à part le décès de certains passagers, a fait des victimes collatérales, celles de l’hélicoptère de l’Armée. Enfin, la plupart des victimes de ce terrible naufrage sont des saisonniers de la filière girofle, juste après la période des récoltes à Mananara-Nord et Vavatenina.
Franck R.


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Le 23 décembre décrété jour de deuil national
Le Gouvernement a décrété ce jeudi 23 décembre, jour de deuil national, en mémoire des victimes du naufrage du bateau Francia à Soanierana- Ivongo, lundi. Durant cette journée, le drapeau national sera mis en berne sur tout le territoire national de la République de Madagascar. Toutes réjouissances publiques sont interdites, et tous les débits de boisson seront fermés. Les festivités, déjà limitées pour cause du coronavirus, devront être reportées par respect pour les victimes.

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Editorial

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    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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