Publié dans Société

Trafic de tortues dans le Sud - Deux suspects tombent dans un traquenard, 868 reptiles saisis

Publié le jeudi, 30 décembre 2021

Le trafic de tortues endémiques a repris ses droits dans le Sud du pays, et ce, en dépit de la répression et de la volonté de l’Etat pour endiguer le phénomène. Pas plus tard qu’hier, aux alentours de 2h du matin, la Gendarmerie a intercepté puis saisi une assez importante marchandise : 800 tortues lesquelles sont prévues être acheminées vers Toliara, via la localité de Beloha, lieu de provenance des animaux.

Ces pauvres bêtes ont été volées dans une aire protégée de la Région.  Les passeurs,  au nombre de 3, les avaient transportées à bord d’un 4x4. Si 2 d’entre eux dont l’un vient de Toliara et l’autre de Mahajanga,  tombaient dans le filet des gendarmes, un troisième a réussi à se faufiler à travers les mailles dudit filet.  

Le véhicule de ces contrebandiers, dont on ignore encore le commanditaire, fut intercepté à Tranovaho à Tsihombe, autre localité de transit dans l’Androy.

Du coup, les pauvres sauriens ont été retournés au point de départ, c’est-à-dire dans la réserve naturelle. Selon toujours l’information, la destination finale de ces tortues, dans le circuit du trafic, serait  un pays étranger situé dans le continent asiatique, via Toliara. Mais là, on ignore encore par quel moyen, par mer ou par la voie des airs, ces tortues allaient être transportées, si jamais les passeurs avaient réussi à faire transiter la marchandise.   Bientôt, les deux suspects devront être déférés au Parquet.  Ils risquent gros et encourent des peines allant de cinq jusqu’à dix années d’emprisonnement ferme, sans parler des amendes.

Il s’agit de l’une des importantes prises enregistrées dans le courant de cette année par la Gendarmerie dans le pays. Entre-temps, cette dernière multiplie les arrestations de passeurs provenant du Sud aux gares routières de la Capitale, avec des faibles ou moyennes saisies.  Néanmoins,  les actes de braconnage et de trafic de tortues continuent dans la partie sud de Madagascar.  En août dernier, un rapport du ministère de l'Environnement et du Développement durable fait état d'une double interpellation à Ankilibory, Commune d'Androka, District d'Ampanihy.

F.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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