Publié dans Société

Covid-19 à Madagascar - Moins de contaminés, plus de décès !

Publié le dimanche, 09 janvier 2022

Une tendance à la baisse des nouvelles contaminations à la Covid-19 est actuellement enregistrée à Madagascar. Depuis environ trois semaines, les chiffres portant sur les nouveaux porteurs du coronavirus ont effectivement diminué. Ainsi, entre le 18 au 24 décembre 2021, 2.984 personnes ont été testées positives à ce virus sur le tout le territoire malagasy, soit près de 400 patients infectés par jour. Et une semaine après, le bilan est descendu jusqu’à moins de 800 cas positifs en 7 jours.

Et la dernière statistique partagée par le ministère de la Santé Publique, samedi dernier, n’a plus fait état que 1 667 nouveaux cas, ce qui équivaut à une moyenne de 240 personnes infectées par jour. Si l’on tient compte également du taux de positivité, sur cet intervalle de temps, ceci est passé de 21,78 à 16,37 %. Mais particulièrement, au cours de ces sept derniers jours, la Région d'Analamanga reste la plus touchée. 1 106 nouveaux cas confirmés y ont été localisés entre le 1er janvier et le 7 janvier dernier. Vakinankaratra se plaçait en deuxième position avec 203 nouveaux cas. Les autres cas sont répartis dans 20 autres Régions dont Anosy (61), Atsimo-Andrefana (53), Diana (45), Alaotra-Mangoro (31), Sava (29), Atsinanana (26), Haute Matsiatra (20). A cela s’ajoutent les cas positifs localisés dans les Régions de  Vatovavy et Fitovinany (18), Atsimo-Atsinanana (14), Ihorombe (10), Boeny (8), Amoron’i Mania (8), Melaky (8), Menabe (7), Analanjirofo (6), Sofia (5), Itasy (5), Androy (2) et Betsiboka (2). 

Une épidémie gravement mortelle !

Courbe ascendante. La Covid-19 a encore emporté plus de Malagasy en un mois. Rien que les 7 premiers jours de l’année 2022, 54 patients qui ont présenté le syndrome de détresse respiratoire aigüe ont succombé à cette maladie virale. Ces cas de décès sont considérablement en hausse par rapport à la dernière semaine de l'année 2021, durant laquelle 40 morts ont été déplorés. Il s’agit donc d’un nombre record en matière de décès après la période de la deuxième vague du coronavirus. Il suffit de se rendre auprès des grands hôpitaux publics dans la Capitale pour apercevoir que leurs morgues ne sont jamais inoccupées. Et ce n’est pas une grande surprise d’apprendre que la Covid-19 en est la raison. Ainsi, depuis le mois de mars 2020, 1.117 morts dus à cette pandémie ont été signalés dans la Grande île. Et spécialement, en espace de trois semaines, Madagascar a totalisé 125 patients Covid-19 ayant rendu l’âme. Et le pire c’est que le nombre d’individus ayant contracté le virus et qui sont en même temps victimes de difficulté respiratoire n’est toujours pas stable. Même les chiffres ont considérablement baissé, le bilan épidémiologique publié samedi dernier mentionnait encore 236 patients développant une forme grave du coronavirus, contre 275 durant la semaine précédente.

Aux dernières nouvelles, au total, le pays a comptabilisé 53.412 cas confirmés par test et 689 par scan au cours de la deuxième vague. 48.278 d’entre eux, soit 89,24 % des malades, ont rempli les critères de guérison. Rien que la semaine dernière, 2.293 patients ont recouvré la santé. 

Recueillis par K.R. 

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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