Publié dans Société

Tir d’arme à feu sur un civil - Le gendarme à la gâchette facile placé sous MD

Publié le mardi, 11 janvier 2022

Il y a quelques jours de cela, la nouvelle concernant l’hospitalisation d’un résident de Morarano-Chrome, dans le District d’Ambatondrazaka après qu’il s’est fait tirer dessus, défraie la chronique. En cause, l’agresseur est un gendarme en service. Il a tiré sur le civil à la suite d’un différend qui les a fait s’entre-déchirer. Depuis, une enquête fut ouverte et elle connaît un rebondissement car la Gendarmerie est sortie finalement du silence. Pas plus tard qu’hier, l’affaire a été déférée au Parquet d’Ambatondrazaka à la suite de laquelle, le gendarme trempé dans l’affaire fut placé sous mandat.

Pour la Gendarmerie, cette affaire montre clairement ses efforts pour faire régner la discipline interne tout en évitant de basculer dans le piège du corporatisme. A preuve, le fait que l’élément de Gendarmerie est au service d’une institution, n’empêche pas l’application de la loi en vigueur à son encontre. “Un membre des Forces de défense n’a pas le droit de se servir d’un fusil de l’Etat pour régler un litige”, clame une source auprès de la Gendarmerie laquelle précise, dans son récent communiqué, que le ministère ou la personnalité qui emploie  le membre des Forces de sécurité en cause, n’aurait jamais la moindre intention de prendre sa défense, comme certains facebookers le prétendent.

Pour revenir dans la genèse de l’affaire, ce gendarme et ce civil se disputent des droits sur une propriété foncière du litige. Sur son lit d’hôpital, il raconte que l’élément des Forces lui aurait expliqué que ses adversaires dans ce litige foncier l’auraient payé pour venir lui régler son compte jusqu’à son domicile.  “L’agent des Forces en cause serait issu de la famille qui a eu maille à partir avec moi à propos du terrain sur lequel est bâtie ma maison”, confie la victime. Cette dernière ajoute que son agresseur, qui n’a donc pas hésité à ouvrir le feu avec une arme de poing,  avait été arrêté par la Gendarmerie peu après les faits. Depuis, la victime a interpellé les hauts dirigeants du pays pour que son agression ne laisse pas inaperçue.

Franck R.

Fil infos

  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

A bout portant

AutoDiff