Publié dans Société

Déluge dans le pays - Le bilan s’alourdit : plus de 34 morts, 62 112 sinistrés

Publié le lundi, 24 janvier 2022


Depuis une semaine, le bilan ne cesse de s’alourdir à cause des déluges qui s’abattent sur l’Est, le Nord-ouest, et surtout le centre du pays dont la Région d’Analamanga. D’après un bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l’on compte plus de 34 morts. Là, c’est encore Analamanga qui détient la triste palme avec 26 morts, l’Alaotra-Mangoro avec 7 autres, enfin 1 décès dans l’Est. Selon le BNGRC, ces statistiques sont susceptibles d’un changement. Mais une information reçue de ce Bureau au cours de l’après-midi hier, avance 3 décès à Fianarantsoa. Les deux autres décès, toujours du fait des fortes pluies, et qui étaient recensés à Moramanga vendredi dernier, n’ont encore été pris en compte.
Par ailleurs, le drame a généré 62112 personnes sinistrées, statistiques touchant 7 régions de l’île. Pour le seul grand Tanà, qui est d’ailleurs le plus touché, 35 262 personnes déplacées, réparties sur 63 sites d’hébergement, du moins jusqu’à nouvel ordre.
Toujours concernant la Capitale, c’est dans cette ville, étant la plus proche, que l’on trouve donc le plus grand nombre de sinistrés. Actuellement, 27 022 sans-abri ont été accueillis dans les sites d’hébergement.
Ces habitants, à la suite d’une alerte lancée depuis dimanche soir, ont dû alors quitter leurs villages et autres Communes rurales bordant les rivières Sisaony, qui représente l’une des plus sérieuses menaces, d’Ikopa, d’Imamba ou encore du canal d’Andriantany et celui du C3. “Le boulot d’étranglement de Bevomanga n’arrive plus à contenir les eaux provenant des 5 plus importants cours d’eau ou autres fleuves qui longent ces localités d’Antananarivo-Atsimondrano ou de l’Avaradrano,ce qui a rapidement provoqué cette montée fulgurante du niveau de l’eau, sinon des inondations, ou du moins causer de sérieuses menaces d’inondation subites de toutes ces localités”, explique un expert. C’est le cas de Tanjombato, actuellement coupé du reste de la Capitale à cause de ces menaces.
Mais les grosses pluies ont également provoqué de très importants dégâts, notamment du point de vue infrastructures routières, cette fois-ci à l’échelle du pays. C’est l’axe de la RN2 reliant la Capitale et Toamasina, qui est le plus durement touché. Du coup, la circulation fut totalement interrompue sur cet axe reliant l’Est à cause des éboulis, particulièrement nombreux et autres ruptures de ponts. D’après une information de dernière heure, il faudra même installer en toute urgence un pont Bailey, du moins au PK111 près de Moramanga, et pas moyen de rejoindre Brickaville où la voie est rendue impraticable, au PK86 de cette localité. Mais la RN1 n’a pas été épargnée non plus. Le trafic y est fortement perturbé du fait de l’effondrement d’un pont situé à 3 kilomètres de Miarinarivo.
Franck R.

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff