Publié dans Société

Effondrement d’un parking à Ankadifotsy - 7 personnes périssent

Publié le lundi, 24 janvier 2022


Dans certains quartiers du centre de la Capitale et ses environs, les drames liés aux éboulements ou aux effondrements de maisons ont endeuillé des familles, du moins pour les 48 dernières heures. La seule nuit de dimanche dernier, ces accidents ont entraîné la perte de plusieurs personnes dont deux enfants. C’était le cas vers 2h du matin à Ankadifotsy-Ambodivona où un parking s’est effondré brutalement au-dessus de deux habitations, entraînant dans cette même chute 8 véhicules garés à l’endroit. La batterie qui soutenait le mur de soutènement de ce parking s’est brutalement fracturée. Sept personnes qui y étaient logées ont alors péri, du moins selon un bilan des sapeurs-pompiers. Le corps de la septième victime n’a pu être dégagé des décombres que vers 18h, hier, selon le capitaine chef de corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Les recherches entamées vers les premières heures de la matinée ont permis de retrouver les dépouilles ensevelies par les ruines des deux enfants victimes. Il s’agit de deux garçons de 4 et 8 ans d’une fratrie. Ce n’est aussi que vers le milieu de l’après-midi que le corps d’un adulte fut finalement extrait des ruines, et ce, au prix d’intenses explorations par les sapeurs-pompiers.
Si les opérations de sauvetage étaient une affaire, les tentatives afin de soustraire les voitures de ces pièges laissés par les éboulis, en était une autre. Selon toujours une source auprès des sapeurs-pompiers, la moitié de ces véhicules ont pu être remontés à la surface vers le début de la soirée. Les soldats du feu joints à leurs homologues du corps de la protection civile ou CPC ont alors rempli leurs missions, parfois dans des conditions périlleuses.
D’après le chef Fokontany, certains propriétaires, pour ne pas dire la majorité, n’auraient aucune autorisation pour accéder, sinon utiliser ce parking. “Vers 2h du matin, l’infrastructure a éclaté. Il s’avérait que la batterie n’aurait pas tenu à la fois par trop d’humidité mais aussi par la masse des voitures garées dans ce parking”, déclare-t-il. Une déclaration qui étonné plus d’un puisque l’on ne peut s’empêcher de s’interroger pourquoi n’avait donc pas pris une mesure, afin que le drame ne se produise.
Enfin, à Ankadikely-Ilafy, 2 personnes ont également péri dans les mêmes et pires conditions qu’à Ankadifotsy. Idem à Ampefiloha où seuls deux garçons, actuellement hospitalisés, ont pu survivre à la suite de l’effondrement de leur maison. Dans l’après-midi hier, des proches des victimes se sont finalement manifestés pour venir au chevet de ces enfants dont les parents ont trouvé la mort dans le drame.
Franck R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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