Publié dans Société

Meurtre d’un Chinois à Behoririka - Ses trois employés seraient dans le coup

Publié le dimanche, 30 janvier 2022


Porté disparu depuis le 22 janvier dernier, Chen Xuebing, ce commerçant chinois de Behoririka, a connu un triste sort. Une semaine était passée, avant qu’on n’ait pu finalement retrouver, non sans horreur qu’on l’a assassiné sauvagement et lâchement. L’enquête menée actuellement par la Police permet de jeter le soupçon sur ses trois propres employés, qui ont été d’ailleurs arrêtés, du moins selon une source d’information indépendante. Dans les premiers éléments de cette enquête, leurs faits et gestes auraient été motivés par le vol. De toute façon, l’on signale la disparition d’une importante somme appartenant à la victime. Les suspects sont en attente d’être traduits devant le Parquet.
De son côté, la Police semble ne pas s’empresser pour se prononcer officiellement sur cette affaire, ce qui empêche ainsi d’en savoir davantage sur la victime, du moins concernant son identité. « Nous sommes étonnés à ce que certaines sources révèlent déjà certains points sur cette affaire alors que l’enquête n’est pas encore bouclée. Nous n’avons encore rien à déclarer pour le moment. Seulement, la seule chose qu’on peut avancer, c’est que nous sommes en pleine investigation », selon les Forces de l’ordre.  
Mais les faits méritent d’être retracés, du moins comme différentes sources l’ont rapporté. Récemment donc, les recherches des policiers ont débouché sur la découverte du corps de la victime, non sur la terre ferme mais sous l’eau d’une rivière située à Faliarivo-Ampitatafika. Comme dans une sorte de reconstitution préliminaire des faits, les suspects ont dû montrer, sinon guider les policiers à l’endroit. Effectivement, et avant de la jeter, les tueurs ont caché sa dépouille à l’intérieur d’un gros sac soigneusement scellé avec du scotch.
Pour remonter à la genèse de l’affaire, il s’agit donc d’un acte prémédité. Les auteurs supposés du forfait auraient profité du fait qu’il pleuvait énormément le soir du drame pour passer à l’action.  Les trois salariés lui avaient alors attiré dans un piège dans lequel le Chinois ne sortira jamais vivant. Ce dernier aurait été entrainé dans le magasin de stockage où les trois l’ont donc éliminé. Cependant, aucun détail n’a été connu jusqu’à présent quant au déroulement de l’assassinat.
Franck R.

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff