10 tonnes de riz et 10 tonnes de pois du cap. Tels sont les dons remis par le groupe STOI ou « Société Trading de l’Océan Indien », destinés pour les sinistrés pris en charge par l’association Fitia. « En tant que société citoyenne responsable, nous ne pouvons pas rester les bras croisés face aux sinistres ayant fait plus de 100 000 victimes et des morts. Ainsi, nous avons alloué une partie de notre récolte en 2021 pour soutenir les sinistrés répartis dans tout Madagascar », avance Tahiana Razanamahefa, responsable communication dudit groupe. Le choix de l’association Fitia s’explique notamment par le fait qu’elle mène des actions sociales concrètes tout au long de l’année, d’après toujours notre interlocutrice.
« Ces dons serviront à renforcer la distribution de repas chauds pour les sinistrés qui sont à notre charge à partir de dimanche prochain (ndlr hier) », informe Heritiana Andrianjanaka, membre de l’association Fitia. Fondée et présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, ladite association distribue quotidiennement des repas chauds, matin, midi et soir, aux sinistrés des 5 Fokontany d’Antananarivo, à savoir Ankorondrano-Andranomahery, Ankorondrano atsinanana, Ankorondrano andrefana, Tsaramasy, Ankazomanga-Andraharo) et ce, depuis la nuit du 20 janvier dernier. D’un autre côté, une partie de cette donation est destinée pour le grand Sud de Madagascar. Des enfants issus de nombreuses Communes bénéficient de multiples actions et interventions de l’association Fitia, dans le cadre de la lutte contre la malnutrition.
Pour information, l’association Fitia mène diverses actions au profit des plus vulnérables et ce dans plusieurs domaines, dont la santé, l’éducation, la lutte contre la malnutrition ou encore la lutte contre les violences. Elle collabore avec plusieurs partenaires publics et privés pour ce faire. Le groupe STOI se spécialise, pour sa part, dans la production et le dispatching de riz hybride à Madagascar. La récolte en est satisfaisante, à raison de 8 à 10 tonnes par hectare, selon les informations recueillies.
Patricia Ramavonirina