Publié dans Société

Démantèlement d’un réseau de vol de granules de caoutchouc - Les 10 suspects retournent dans leur cellule

Publié le jeudi, 03 mars 2022


Les 10 personnes, impliquées dans le vol d’environ 6,45 tonnes de granules de caoutchouc, ont été déférées au Parquet, hier. Une affaire dans laquelle des responsables et autres tâcherons chargés de construire des terrains synthétiques à Ambatondrazaka et à Moramanga sont mêlés. Aujourd’hui, on devra assister à la poursuite de l’instruction de l’affaire au Parquet d’Anosy. Mais hier, l’audition des incriminés par le juge d’instruction s’est poursuivie toute la journée. “Puisqu’il y a autant de personnes à auditionner, décision fut prise, côté Justice, d’arrêter momentanément les interrogatoires ce jour (Ndlr, hier) et de les reprendre à partir de 8h demain (Ndlr, ce jour)”, commente une source auprès du service de Gendarmerie chargé de l’enquête, hier. Du coup, tous les suspects, à la demande du Parquet d’Antananarivo, ont dû retourner dans leur cellule de détention policière dans les locaux de la Gendarmerie à Ankadilàlana.
Pour le colonel Anicet Randrianarivelo, commandant de compagnie de gendarmerie d’Imerina central, il s’agit d’un démantèlement d’un réseau de vol. Les coups de filet ont démarré au barrage de contrôle routier à Carion, mardi dernier. Quant aux objets saisis, ils sont surtout constitués de granules de caoutchouc prévus à la construction, ou plutôt à la finition des terrains synthétiques à Moramanga et à Ambatondrazaka. Le matériel volé fut à la fois caché et réparti dans 258 sacs, lesquels ont été immédiatement confisqués dans les locaux du bureau de la Gendarmerie à Mahamasina Ankadilàlana.
Le déroulement de l’enquête sur cette affaire a permis de savoir que le gang aurait envisagé de détourner ce matériel en vue de construire un terrain synthétique privé et prévu à accueillir du “foot à 7” dans la Capitale. Les granules volés par cette bande ont été importés de Chine. Pour revenir à la genèse des saisies par la Gendarmerie, l’une est survenue à Carion où ses éléments de ce barrage routier ont intercepté 3 tonnes de ces granules, tout en procédant à l’arrestation de deux suspects. Mais plus tard, d’autres arrestations se sont succédé à la fois, outre dans la Capitale, à Moramanga, à Ambatondrazaka, enfin à Toamasina. Le développement de l’enquête, menée par la Gendarmerie, a permis d’apprendre que le réseau aurait déjà réussi à revendre environ 2,5 tonnes de granules pour 300 000 ariary dans une banlieue nord de la Capitale tandis qu’une autre tonne fut saisie à Nosy Be.

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Editorial

  • 7 février 2009
    Seize ans après, la flamme demeure vive ! La flamme de la mémoire et surtout de la douleur reste allumée ! Plusieurs personnes sont décédées. Le sang a coulé. Drame, on n’est pas jusqu’à présent en mesure d’identifier ni de dresser exactement le nombre des victimes ! Seize ans après, les proches et les amis des victimes attendent toujours des nouvelles de leurs siens. En effet, le bilan reste malheureusement et curieusement du domaine du mystère. Quand est-ce qu’on l’aura élucidé cette triste et douloureuse affaire ?

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