Publié dans Société

Insécurité à Soanierana - Un braquage en plein jour

Publié le mardi, 11 octobre 2022


Après un semblant d’accalmie, les braquages font reparler d’eux ces dernières semaines, dans la Capitale et sa banlieue. C’est ce qui venait de se produire vers 9h du matin dans la localité de l’Ouest Mananjara, quartier de Soanierana, hier. Là, c’est un cash-point qui était la cible d’un braquage juste au moment où la préposée l’avait attendu le moins. Cette dernière était même tombée en syncope du fait de sa surprise et surtout de sa peur. Elle a reçu une menace et les assaillants lui ont brandi leurs armes. En cause, les quatre bandits qui ont perpétré l’acte l’ont dépossédée de son sac dans lequel se trouvait une certaine somme d’argent mais dont le montant n’a pas été toutefois communiqué.
D’après quelques témoins, tout s’était produit très vite. Les agresseurs dont il n’y avait aucun moyen pour les reconnaître,  du moins par leurs traits, étaient arrivés au cash-point comme des clients ordinaires. Pour ne pas éveiller le soupçon, ils ont feint de marcher furtivement, l’un après l’autre, et venant de différentes directions. Ce n’est seulement que lorsqu’ils étaient arrivés tout près du cash-point point que les quatre larrons ont montré leurs vrais visages. En fait de visages, les concernés les en avaient dissimulés avec de cache-bouche et ont porté de casquette, au point de les rendre complètement méconnaissables. Une fois qu’ils se trouvaient en face de la victime, les malfaiteurs ont dégainé leurs armes. Si trois ont sorti leurs couteaux, seul le quatrième a pointé un revolver sur la victime. Cette dernière ne pouvait que se plier à la volonté de ses agresseurs et leur remettre le sac plein de liquidités. Sitôt le butin en main, les quatre larrons s’étaient enfuis rapidement tandis que les témoins ont assisté avec impuissance à la scène. La Police a démarré une enquête.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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