Publié dans Société

Attaque à main armée à Ambohidahy-Ankadindramamy - Le présumé cerveau connait parfaitement la victime

Publié le mardi, 15 novembre 2022

Hier, les 7 personnes impliquées dans l’affaire d’attaque à main armée, et qui s’était soldée par le vol de pierres précieuses chez un habitant d’Ambohidahy- Ankadindramamy, ont été déférées au Parquet d’Anosy. Elles ont entre 24 et 36 ans durant l’enquête préliminaire au niveau de la Police et ont reconnu les faits. Ces derniers remontent le 8 novembre dernier, vers la fin de la matinée. Trois d’entre elles sont des femmes, encore jeunes. Mais le présumé cerveau de l’acte, un homme habitant Ivato-Ambodirano, figure parmi les suspects arrêtés.

Le concerné fut cueilli à son domicile, par la Police, le 10 novembre dernier. Son cas mérite d’attirer l’attention : le suspect a l’habitude de voir et entretenait une bonne relation avec sa propre victime. Mais le premier n’était pas le seul à orchestrer l’assaut car il dispose de l’assistance d’une femme co-commanditaire. Cette dernière fut arrêtée, à son tour, à Ankadikely-Ilafy. 

Depuis, le reste a suivi. On parle même d’une succession de coups de filet, les membres du gang ayant tous été arrêtés, l’un après l’autre. Car le lendemain des arrestations des deux commanditaires supposés, un autre suspect, le surnommé Rasta le fut aussi à Andranoro-Antehiroka, précisément le 11 novembre dernier. Ce dernier aurait, lui aussi, planifié le coup. De plus, il est armé. C’est lui qui est en possession d’un pistolet automatique. De toute façon, l’arme en question se trouvait encore en sa possession au moment de son arrestation. Enfin, et toujours le même jour, deux autres femmes ainsi que deux hommes de la bande furent également arrêtés. Les premières le furent à Antaninanandrano et les enquêteurs ont encore retrouvé les minerais précieux volés,  chez elles. Quant à l’un de ces deux larrons, il serait le propriétaire de l’arme à feu que les assaillants ont utilisée le jour de l’agression tandis que l’autre serait le commissionnaire, qui avait pour mission d’apporter l’objet aux auteurs directs de l’assaut. 

Mais revenons aux faits. Vers 11h du matin le 8 novembre dernier, trois bandits ont perpétré le forfait. Une femme figure dans ce funeste trio. Ce sont les hommes de main. Ils ont fait irruption chez la victime qu’ils ont aussitôt menacée avec leur fusil. Puis, et sans autre forme de procès, les intrus ont brutalisé le locataire, histoire de faire main basse sur les pierres précieuses convoitées. Bien plus tard, la victime a porté plainte. C’était alors le coup d’envoi à la recherche et à l’enquête, côté Forces de l’ordre dont les hommes de la Brigade criminelle, à savoir la BC3 et la BC4, avec le résultat que l’on connaît. Tard en début de soirée hier, l’audition des suspects a dû se poursuivre encore au Parquet d’Anosy.

 

Franck R. 

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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