Publié dans Société

Education primaire - Le taux d’abandon scolaire en hausse

Publié le dimanche, 20 novembre 2022


L’éducation à Madagascar est confrontée à une grande difficulté depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Le nombre d’enfant non scolarisés ne cesse d’augmenter. D’après les derniers chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INSTAT), datant de 2018, le taux d’abandon scolaire est de 21,8 % au niveau national. Il est de 4,3 % dans la Région d’Analamanga et plus de 45 % dans le sud de l’île. D’après la Plateforme de la société civile œuvrant pour l’enfance (PFSCE), le nombre d’enfants qui quittent les bancs de l’école augmente. La situation actuelle en témoigne. Beaucoup d’enfants rejoignent le rang des mendiants et vagabondent dans les rues. Cependant, ni la plateforme ni l’INSTAT ne dispose pas encore d’une nouvelle statistique. La PFSCE se base seulement sur la réalité actuelle dans le pays.

Par contre, le  ministère de l’Education nationale avance une amélioration. D’après ses données, 42,49 % des enfants malagasy sont inscrits dans l’éducation préscolaire. 65 % d’entre eux fréquentent les établissements publics. Plusieurs efforts dans ce domaine ont été réalisés par le Gouvernement malagasy. 16.232 écoles primaires publiques disposent de classes préscolaires. 70 % d’entre elles se trouvent en milieu rural. Madagascar compte 33.348 enseignants en préscolaire public et 90.000 en écoles primaires.
 En 2021, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO Madagascar) a publié les résultats de l’« Analyse des données relatives aux enfants non scolarisés et de l’impact de la pandémie de Covid-19 à Madagascar ». 40 % des enfants de moins de 5 ans, représentant entre 285.000 et 316.000 sont non-scolarisés, contre 22 % à 27 % représentant entre 751.000 à 921.000 enfants, ayant l’âge d’être en classe de primaire. Selon cet organisme international, les taux élevés de redoublement et les abandons au niveau primaire figurent parmi les problèmes les plus importants du système éducatif malagasy. Les enfants scolarisés au primaire sont plus exposés au risque d’abandon scolaire, où ils ont seulement 33 % de chance d’arriver à la dernière année du cycle. Toutefois, une fois que les élèves sont arrivés au premier cycle du secondaire, ils ont 73 % de chance d’accéder à la dernière année du cycle, et ceux qui atteignent le second cycle du secondaire ont 87 % de chance d’atteindre la dernière année de ce cycle.
Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Rasata Rafaravavitafika - De directrice au MAE à présidente du Conseil des ministres de la SADC
  • Présidence de la FJKM - Cinq grands pasteurs sollicités
  • Opportunités - Les entrepreneurs prêts à conquérir le marché de la SADC  
  • Conseil des ministres de la SADC - Madagascar prend la relève 
  • Lova Hasinirina Ranoromaro - « Les relations avec les Etats-Unis non affectées par l’affaire des Boeing 777»
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Alliance pour des causes antipatriotiques !
  • Sommet de la SADC à Madagascar - Appui unanime des pays d’Afrique australe
  • 23èmes édition Journées de cancérologie de Madagascar - La Polyclinique Ilafy réaffirme son engagement
  • Grand synode de la FJKM - L’élection du futur président en ligne de mire
  • Esport double mixte - Madagascar décroche l’or
Pub droite 1

Editorial

  • Premier jalon
    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

A bout portant

AutoDiff