Publié dans Société

Cheneso stationne en mer - Avis d’avertissement pour Menabe et Atsimo-Andrefana

Publié le mardi, 24 janvier 2023


La tempête tropicale Cheneso est sortie en mer lundi dernier, au grand soulagement pour Madagascar qui vient de subir de nombreux dégâts humains, matériels et des inondations conséquentes. En ce moment, son évolution est suivie de près par le service météo malagasy. A peine sorti en mer, il est redevenu une dépression tropicale, alors que la veille, ce système était en train de se désagréger. Dans le relevé météorologique du 24 juin à 16h, son retour sur les côtes malagasy est écarté. Cependant, les Régions de Menabe et Atsimo-Andrefana ont reçu un avis d’alerte « verte », synonyme d’avertissement.
Cheneso évolue actuellement à 180 km au nord-ouest du littoral du District de Morondava. Le système continue de gagner en intensité. Il apporte désormais des vents de 80 km/h et des rafales de 100 km/h. Il semble stationnaire durant les six dernières heures et avance lentement. Il continuera d’affecter la côte ouest et le sud de l’île. Des vents violents, allant de 50 à 80 km/h, vont donc atteindre les Districts longeant le canal de Mozambique. Sont concernés par l’avis d’alerte « verte » les Districts de Belo-sur-Tsiribihina, Morondava, Manja, Morombe et de Toliara I-II.
En outre, du côté des précipitations, la pluie va encore atteindre 40 à 80 mm en 24 heures dans les Régions de Melaky, Menabe, Atsimo-Andrefana, Boeny, Sofia, Fitovinany et Atsimo-Atsinanana. Cela va s’ajouter aux pluies torrentielles que ces Régions ont déjà subies jusqu’ici. L’alerte « forte pluie » est donc encore en vigueur dans ces localités. Les sorties en mer sont aussi fortement interdites, allant jusqu’au Cap Saint-André (Fort-Dauphin).
Dans les autres Régions de Madagascar, la masse nuageuse que Cheneso traînait derrière elle reste une source de fortes précipitations. Par conséquent, les deux à trois jours à venir seront encore fortement pluvieux dans la majorité des Régions de l’île, sauf pour l’extrême nord et le nord-est. La prudence reste également de mise pour les usagers de la route, car les éboulements et les effondrements de a chaussée apparaissent chaque jour sur les axes routiers, dont la plupart étaient déjà en mauvais état avant le passage de cette intempérie.
Dans le dernier bilan provisoire du BNGRC du 24 janvier à 16h, le nombre de victimes à cause du passage de Cheneso est de 3 décès et 14 personnes disparues. En outre, 17.129 personnes sont sinistrées. Répartis dans 29 centres d’accueil, ces gens devenus des sans-abri sont dans les Régions d’Analamanga, Analanjirofo, Betsiboka, Boeny, Diana, Sava, Sofia et Vatovavy.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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