Publié dans Société

Commémoration du 29 mars - Les programmes dévoilés

Publié le mercredi, 15 mars 2023

Voici 76 ans que la lutte des nationalistes malagasy pour l’indépendance fut déclenchée un peu partout à Madagascar le 29 mars 1947. Afin d’honorer les anciens combattants et les patriotes dans cet essai de libération du joug de la métropole, le 29 mars a été marqué par une commémoration dans de nombreuses localités de la Grande île depuis 1967.

Ainsi, pour Antananarivo, l’ouverture officielle commencera dès le 22 mars au jardin du lac Anosy. Deux jours durant, une consultation médicale gratuite des anciens combattants et des familles concernées ou des descendants des martyrs se tiendra sur place. Le 25 et 26, un culte œcuménique dirigé par l’église Adventiste en collaboration avec le FFKM aura lieu à Soamanandrariny.

Du 22 au 28 mars, des expositions photos relatant les événements du 29 mars seront aussi au programme. La première expo permanente se tiendra au jardin du lac Anosy, une seconde exposition itinérante, cette fois-ci, fera escale dans 6 lycées. La connaissance de cette période de notre histoire par les élèves est très importante dont celle d’une page sombre de notre pays, mais aussi de perpétuer la flamme du patriotisme.

Et le 29, ce sera le dépôt de gerbe au Mausolée d’Avaratr’Ambohitsaina et devant la stèle d’Ambohijatovo.

Le 29 mars n’est pas un jour de célébration, comme certains le pensent, mais celui de deuil et d’unité nationale. C’est pour cela qu’aucune fête ni concert ne sont organisés pendant cette journée. D’ailleurs, la vente de boissons alcoolisées est également prohibée. 

Nombreux sont ceux qui sont tombés dans les combats, lors de la répression de l’insurrection de 1947 mais surtout dans les exactions et autres tortures qui s’ensuivirent. Le nombre des victimes du côté malgache retenus est de 89 000, même si cela est loin du compte. En juillet 1947, l'arrivée de cinq bataillons nord-africains porte à 18 000 hommes les effectifs de l'armée et permet au pouvoir colonial de redevenir maître du terrain en novembre 1948. Les forces coloniales perdent quant à elles 1900 hommes. On relève aussi la mort de 550 Européens, dont 350 militaires.

Après la lutte des Menalamba du début de l’ère coloniale à Madagascar, l’insurrection du 29 mars 1947 sera la dernière véritable tentative armée pour bouter la France hors de la Grande île. Les séquelles psychologiques laissées par la violence de cette répression demeurent encore ancrées dans la pensée collective malagasy.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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