Publié dans Société

Naufrage à Ambilobe - La propriétaire du bateau et le skipper devant le Parquet

Publié le dimanche, 16 avril 2023

« Après leur cavale depuis un mois depuis le naufrage tragique d’un bateau clandestin faisant route vers Mayotte en mi-mars dernier, les deux principaux suspects dans l’affaire furent arrêtés vers 14h à Anjiajia, dans la Commune rurale de Tsarabaria, District de Vohemar », rapporte une source auprès de la circonscription de la Gendarmerie nationale à Antsiranana. Ils ont fait l'objet d'un avis de recherche et ont été arrêtés. Il s’agit à la fois de la propriétaire prénommée Be Suzette du bateau, et d’un certain Bema, le commandant de bord. Les époux en cause, puisqu’il s’en est agi, seront déférés au Parquet d’Ambilobe, ce jour, et ce, après qu’on les a immédiatement envoyés à Antsiranana, selon la Gendarmerie. 

Ces deux individus ont été activement recherchés par les Forces de l'ordre depuis cette tragédie maritime, qui a coûté la vie à une trentaine de personnes à Ankazomborona, Ambilobe. Selon une source, les deux suspects ont pu être localisés grâce à une réquisition téléphonique du numéro utilisé par l'un d'entre eux, le 5 avril dernier. « Le couple avait été arrêté chez des personnes, probablement leurs proches, à Anjiajia », commente une source. D’après toujours cette dernière, les suspects, durant leur cavale, n’auraient jamais quitté la Grande-île.  

Mais à propos de ce déferrement, les versions au niveau de la Gendarmerie sont différentes. Voici l’une d’elles : « Les suspects ont été envoyés à Antsiranana, le jour même de l'arrestation, pour éviter d'éventuelles vindictes populaires. Leur comparution devant le Parquet près le Tribunal de première instance d'Antsiranana est prévue ce lundi », confie cette source. Avant cette double arrestation, quinze personnes ont déjà été placées en détention préventive après leur comparution devant le Parquet le 20 mars dernier. 

Une trentaine de personnes ont perdu la vie après le naufrage au large d’Ambilobe dans la nuit de samedi 11 au dimanche 12 mars. L’embarcation a tenté de rejoindre clandestinement Mayotte. Jusqu'à ce jour, les autorités locales indiquent n'avoir identifié que quatre rescapés. 

 

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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