Publié dans Société

Vol à la tire, pickpockets - Davantage de mineurs tombent dans la délinquance

Publié le lundi, 17 avril 2023


Manque d’éducation ou la pauvreté, la tentation, l’exploitation. De plus en plus de mineurs se lancent dans les délits comme le vol à la tire, les pickpockets, l’escroquerie. Certains d’entre eux sont des enfants de rues qui sont contraintes de nourrir leurs familles tandis que d’autres ont accompagné leurs amis n’ont pas pu se libérer. Ils profitent les bains de foule pour passer à l’acte ou encore se cacher dans la vente des sachets en plastique au marché.  Ainsi, ces mineurs dont leur tranche d’âge avoisine les 12 – 14 ans profitent l’indulgence des victimes et recommencenttoujours. « La majorité d’entre ces enfants sont des récidivistes. En effet, certains d’entre les victimes n’osent pas porter plainte, ou les laissé tout simplement s’en allé puisque ce n’est que des enfants et des femmes », soutient un père de famille. Les observateurs sont du même avis, la condition de vie précaire ainsi que la naïveté des enfants poussent leurs parents à les utiliser pour une source de revenus. D’ailleurs, la majorité d’entre eux ont avoué que ce sont leurs parents qui les obligent à faire ce travail. Le délit commence par le vol de petits marchandises ou articles dans les épiceries, friperies ou gargotes, vient ensuite la fouille des sacs à mains ou poches au niveau des marchés ou dans un endroit où il y a un rassemblement et enfin les attaques à main armé.
Durant le concert du groupe Ambondrona qui s’est tenu dimanche dernier à Analakely, 8 mineurs ont été appréhendés par la police en tenue civile du premier Arrondissement de la Capitale, en pleine action. « Durant un rassemblement comme celui-ci, la police reçoit  toujoursdes nombreux plaintes », indique la police. Outre les mineurs, des femmes dont enceintes ou âgées effectuent ainsi ces sales besognes. A part vigilance, la sanction devrait être renforcée pour les contrevenants, ne laisse personne indemne.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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