Publié dans Société

Arnaques massives - 11 escrocs envoyés à Antanimora

Publié le jeudi, 18 mai 2023


La veille de l'Assomption, six arnaqueurs dont deux femmes, ont rejoint la maison centrale d'Antanimora. L'une des deux femmes mises en cause, et donc placée récemment ainsi sous mandat, est celle qui prétend être spécialiste pour importer des marchandises de Chine.
La dame accumule les plaintes sur son dos. Et ils sont une vingtaine à la poursuivre car des marchandises qu'elle leur a promises, il n' y avait que du vent.
La femme suspecte prétendait avoir une entreprise d'import-export à Analakely. Et elle n'a pas hésité à signer un contrat avec ses victimes. Pour endormir la méfiance de celles-ci, l'arnaqueuse fait légaliser le contrat tout en promettant de rembourser à 100% si jamais il n'y a aucune livraison. Or, c'était bien le cas car ses clients n'ont jamais reçu la marchandise prévue. Et que l'arnaqueuse trouve toujours le moyen à se défiler pour éviter de rembourser.
L'autre affaire louche, concernant des attributions de parcelles à des particuliers, implique cette fois-ci 10 suspects. Ces derniers qui agissent au nom d'une association baptisée Filefa (Fikambanana Leo Fahantrana),  ont collecté les cartes d'identité, les photos et l'argent des victimes.
Et ces derniers se comptent par milliers, soit 3760 personnes. Ils viennent d'Ivato et ses environs, de Paraky et d'Andoharanofotsy. Et le préjudice s'élève à 41, 3 millions d'ariary.
Traduit devant le Parquet le 16 mai dernier, les dix suspects dans l'affaire croupissent actuellement en prison, attendant leur prochain jugement au Tribunal.
La section des recherches criminelles de Fiadanana en charge de l'enquête, enjoint toutes les personnes ayant donné leurs cartes d'identité au Filefa à venir les y récupérer.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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