Publié dans Société

Troubles à l'ordre public à Taolagnaro - Deux meneurs activement recherchés

Publié le vendredi, 30 juin 2023


Les activités de QMM à Taolagnaro sont actuellement perturbées par les agissements d'une poignée d'individus soudoyés par des membres de collectivités territoriales sur un site d'exploitation minière locale. Ces manifestants font le blocus et prennent en otage plus de 300 employés de QMM sur leur lieu de travail, et ce, depuis le 26 juin dernier. A propos justement, deux commanditaires, ou plutôt deux meneurs du mouvement, ont été identifiés depuis et ils sont activement recherchés par la Gendarmerie pour attroupement illicite et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. Il s'agit respectivement de Laurent Manjary, alias Laurent et d'Eugène Ratovindrainy Chrétien, dit Eugène.
Dans l’avis de recherche, la Gendarmerie informe le public et toutes les unités de cette Force basées dans la région que si lesdits meneurs sont repérés, il faut procéder à une arrestation et en même temps aviser immédiatement le groupe d'appui à la police judiciaire d'Anosy.
D'après une source, les fugitifs, outre l'atteinte à la sûreté de l'Etat, auraient également extorqué, d'abord les habitants, à hauteur de 12 000 ariary par personne avant de les pousser à faire le siège du site de QMM. De son côté, l'entreprise serait donc obligée de dédommager les habitants du fait d'un risque présumé lié à la contamination de l'eau qu'ils consomment. C'était le signal de départ à cette situation explosive à Taolagnaro.
Derrière cette contestation, l'association baptisée "Lusu". Hier, des témoins sur place ont affirmé qu'on assiste à un déploiement sans précédent des Forces de l'ordre dans la ville de Taolagnaro où règne un calme plat.
Pour revenir à la genèse de cette affaire, QMM déplore que le jour de la fête nationale, moment d'unité et de partage, des actes de violence et de déstabilisation de la paix sociale ont eu lieu dans cette ville de la pointe Sud. En effet, il y eut des intrusions et des barrages illégaux sur la voie et dans les environs du site minier de QMM. Ces désagréments s'accompagnent du blocage de deux installations routières à proximité de QMM, depuis le 26 juin dernier.
Face au cynisme des meneurs de grève, QMM condamne fermement toute violence et appelle au calme et au dialogue.
 En attendant, QMM promet de garantir la sécurité des personnes et des installations. Pour l'heure, il a décidé de suspendre temporairement ses activités, dans l'attente d'un retour au calme garantissant la sécurité des salariés et rassure leurs familles.
 Enfin, l'attitude et le comportement des contestataires étonnent, sinon choquent énormément plus d'un à Taolagnaro. En cause, il existe des techniciens parmi les centaines de salariés tenus en otage dans le site minier de QMM. Et la mission de ces techniciens est justement d'assurer le bon fonctionnement, sinon aider la JIRAMA dans la distribution du courant dans chaque foyer à Taolagnaro. QMM étant le fournisseur d'électricité de la région, selon des sources d'information locales.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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