Publié dans Société

Protection des consommateurs - Plusieurs tonnes de produits périmés détruits

Publié le jeudi, 17 août 2023

Afin de préserver la santé des consommateurs, plusieurs produits ont été saisis et détruits par la Direction de la protection des consommateurs (DPC). Les marchandises ont été brûlées à Mandrosoa Ivato cette semaine. Leur coût total a été évalué à 6 millions d'ariary.

Ces marchandises dépassaient toutes les dates limite de consommation et ont été saisies dans plusieurs magasins de la Capitale. Les descentes inopinées ont donc porté leurs fruits. Ainsi, les consommateurs ont évité l'achat de produits potentiellement dangereux pour leur santé.

Chaque emballage de produit doit présenter une date limite de consommation (DLC). La denrée ne peut plus être commercialisée au-delà de cette date et serait susceptible de nuire à la santé en cas de consommation. La DLC indique une limite impérative. Les produits saisis concernent entre autres des biscuits, des pâtes, des friandises et des couches pour bébé.

La dangerosité des produits résident dans le fait qu'ils sont fabriqués avec des conservateurs et d'autres produits chimiques. En cas de consommation de produits périmés, on risque d'être victime de toxi-infections alimentaires qui se manifestent principalement par de la fièvre, de la diarrhée, des vomissements. Ces signes apparaissent dans les heures qui suivent leur ingurgitation. Tout dépend de la bactérie responsable. Pour les personnes sensibles comme les enfants, la mort par intoxication alimentaire n'est pas à exclure.

Signification des indications sur l'emballage

La DLUO (date limite d'utilisation optimale) ou DDM (date de durabilité minimale) est une date qui renseigne sur la durée de vie des qualités nutritionnelles et gustatives des produits. Si la DLUO est dépassée, le produit ne représente pas un réel danger pour la santé. En revanche, le goût, la texture, les apports nutritionnels sont modifiés et ne sont donc plus garantis. Parmi les produits concernés, on retrouve notamment les produits surgelés, l'épicerie, les conserves, le café, les biscuits secs, les boissons.

Par ailleurs, en cas de consommation de produits dont la date limite de consommation est déjà dépassée, cela pourrait représenter un réel danger pour la santé. Généralement, la viande, le poisson ou encore les produits laitiers en sont les concernés. La commercialisation d'un produit dont la DLC est dépassée est interdite. Il ne faut pas hésiter pas à jeter ou à détruire les produits périmés.

Attention, une fois que le produit est décongelé ou ouvert, ces dates n'ont plus aucune utilité. Il faut juste respecter l'indication supplémentaire inscrite sur l'emballage : « … après ouverture ».

 

N.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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