Publié dans Société

Agressions sexuelles sur mineures - Un père de famille abuse de trois fillettes

Publié le mardi, 22 août 2023

Cette affaire dégueulasse s'est produite à Ambolonkandrina, depuis un certain temps. Un chef de famille de 30 ans y est pointé du doigt d'avoir abusé de trois fillettes âgées de 4, 6 et 8 ans. Le suspect a été placé sous mandat de dépôt depuis, et ce, à la suite de plaintes croisées des parents des victimes. Le chef de famille en cause, qui n'est autre que le locataire de la grand-mère de l'une des fillettes, attend donc d'être jugé.

D'après cette dame, les petites filles portent actuellement les stigmates de leurs agressions sexuelles, surtout après le constat du médecin. “L'affaire a été ébruitée de bouche à oreille. Ma petite fille se plaint de douleur. En réalité, le suspect a abusé de ces fillettes pendant une assez longue période”, explique notre interlocutrice.

Les proches des deux victimes ont porté plainte contre le chef de famille. “Mes voisins ont déjà fini de déposer leurs plaintes tandis que je n'ai réagi que tardivement, c'est-à-dire jeudi, la semaine dernière. Je m'en remettai au Commissariat central de Tsaralalàna. Le vendredi suivant, le suspect a été arrêté et déféré, avant que le Parquet ne l'ait placé finalement sous mandat de dépôt”, continue-t-elle.

 D'après la voisine de quartier de cette dernière, également plaignante dans l'affaire, le suspect, quand il voulait satisfaire ses instincts bestiaux, aurait l'habitude d'emmener en cachette les fillettes dans une ruelle. Une fois que la victime était prise au piège, il verrouille le portail qui conduit sur ce chemin, et l'invite à se dévêtir en même temps que lui. Une fillette a réussi à s'échapper avant même qu'il n'ait pu réaliser sinon assouvir ses fantasmes sur l'enfant. “Je ne crois pas à mes yeux que cet homme ait pu se conduire de façon aussi abominable. Et surtout, il a une fille qui a le même âge que la mienne”, se lamente cette mère de famille.

Or, c'est là que le bât blesse ! Car alors que les plaignants dans l'affaire veulent une sanction exemplaire envers le suspect, il se trouve que son procès aurait été repoussé à une date ultérieure, au grand dam des premiers. Du coup, ils craignent que le trentenaire soit simplement relaxé, et interpellent les autorités compétentes, mais aussi des centres d'accueil comme Fitia ou Vonjy pour que tous suivent de près cette affaire.

Parallèlement à cela, mais cette fois-ci dans le Nord, une jeune fille de 14 ans avait été, elle aussi, droguée et violée par des inconnus à Antsiranana. A la suite d'une plainte déposée à la Gendarmerie par la grande sœur de la victime domiciliée au Grand-Pavois, l'adolescente aurait disparu le 19 août dernier, vers 19h. Par la suite, elle aurait été retrouvée dans une maison en ruine sise à la place Coco, Fokontany de Morafeno, Commune urbaine d'Antsiranana, dans la journée du 20 août dernier, vers 15h.

D'après la conclusion du médecin traitant, la jeune fille aurait subi des agressions sexuelles et aurait été droguée. D'ailleurs, la victime confirme la véracité des faits. 

Selon toujours la concernée, deux individus auraient appliqué un mouchoir sur son nez avant qu'elle ne s'évanouisse. Cela s'est produit près du mosquée de Soafeno. En se réveillant, ils l'auraient aussi obligée à fumer quelque chose qui l'aurait fait perdre connaissance. Elle serait incapable d'identifier ses agresseurs.

 

Franck R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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