Publié dans Société

Contrebande de tortues endémiques du pays - Un Israélien écope de 2 ans de prison ferme

Publié le mardi, 22 août 2023

Il y a quelques semaines de cela, un Israélien avait été arrêté avec 59 tortues endémiques dans sa valise à l'aéroport d'Ivato. La Justice malagasy l'avait placé sous mandat de dépôt avant de le juger plus récemment. L'Israélien a été condamné à deux années de prison ferme. De plus, l'accusé a été contraint de payer une amende de 400 dollars, révèle une source. D'ailleurs, tenter de faire sortir de nos frontières ces tortues,  que l'on ne trouve nulle part ailleurs, est un crime grave. Un saurien vaut entre 2 500 $ à 8 000$.

En effet, l'accusé israélien a déjà payé cher sa tentative pour faire sortir du pays ces tortues araignées. A preuve, il a remué ciel et terre pour obtenir du financement pour couvrir ses frais de justice et autres dépenses, ayant dû lancer ainsi une sorte de cagnotte à ce dessein. Des personnalités américaines, et pas des moindres, au niveau de groupuscules religieux hébraïques, d'anciens officiers généraux de l'armée israélienne, ainsi qu'une ancienne miss Israël se sont mobilisés en faveur de l'accusé. Toutefois, les fonds récoltés jusque-là sembleraient encore insuffisants pour ses cautions de prisonnier.

De son côté, l'avocat de l'Israélien ne perd pas espoir. Il mise sur son ultime recours,  l'appel, pour que le sort de son client soit plus viable. Ce dernier n'a pas assisté à l'audience sur l'affaire.

Il s'en est remis à son avocat à propos des conditions de détention qu'il juge inhumaines à Tsiafahy.

Pour revenir à la genèse de l'affaire, les douaniers de l'aéroport d'Ivato avaient décelé les tortues parmi les affaires du passager. Il était sur le point de s'embarquer sur un vol d'Ethiopian Airlines en partance vers la Thaïlande via l'Ethiopie lorsqu'il s'est fait arrêter.

 

Recueillis par F.R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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