Publié dans Société

Incendie à Barikadimy - Intervention salutaire des étudiants

Publié le mardi, 29 août 2023


Vers 17h10 hier, un incendie a éclaté dans le bâtiment G, qui sert de logements aux étudiants de l'université de Barikadimy, à Toamasina. C'est la chambre du rez-de-chaussée,  la porte 7, qui avait été ainsi dévastée. Les dégats matériels sont assez importants.
Mais le sinistre a été maîtrisé un quart d'heure à peine après, précisément vers 17h30. Là, la pièce occupée par quatre étudiantes était la proie des flammes. Malheureusement pour ces dernières, elles n'étaient pas à l'endroit au moment des faits. Ce qui expliquait la perte des mobiliers et autres affaires personnelles des occupantes de cette pièce. Le feu a pu être vaincu assez rapidement car on a assisté à une mobilisation, sinon à une intervention sans précédent des locataires eux-mêmes pour mâter le feu. Leurs efforts n'ont pas été vains. Car même si les sapeurs- pompiers de la Commune urbaine de Toamasina étaient intervenus une quinzaine de minutes à peine après l'alerte au feu, les étudiants, eux, ont déjà fini de circonscrire les flammes avec les moyens du bord. Ce qui fait que les soldats du feu n'avaient qu'à parachever la tâche.
Sur place une fois les flammes vaincues, l’heure était au bilan : une partie des mobiliers a été perdue dont un ordinateur et même le diplôme d’une étudiante. Dommage toutefois que des individus, à l’intention malveillante, ont profité de voler l’autre partie qui a pu être sauvée du brasier.
Quant à l’origine du sinistre, un court-circuit a été pointé à l’index. « Le bâtiment ne dispose pas de disjoncteur », explique une source d’information locale. Mais les causes du problème sont multiples : la chambre située au-dessus de celle des victimes est déclarée inhabitable . L'effet de la forte chaleur d'en bas aurait sérieusement altéré la résistance des structures à l'étage, selon toujours cette source.
Et il est inutile d’ajouter la vétusté des installations à Barikadimy, comme on en voit dans tous les campus universitaires du pays. De plus, certains locataires s’entêtent à utiliser des réchauds électriques alors que c’est interdit dans le campus. Et que les locataires ont déjà une cuisine commune à leur disposition.
Franck R./M.R.





 





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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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