Publié dans Société

Trou béant à Amparibe - Tout danger écarté

Publié le jeudi, 21 septembre 2023

Le trou béant au niveau du collège La Providence, sis à Amparibe, a enfin fait l'objet d'une réhabilitation après plusieurs semaines. C'est un grand « ouf » de soulagement pour les parents qui ont des enfants dans cet établissement.

En effet, l'effondrement de la chaussée est intervenu au pire moment, soit la rentrée des classes. De nombreux usagers utilisent cette ruelle pour emmener les enfants à l'école. En plus, les enfants peuvent accidentellement tomber dedans par inadvertance. « Bien que le trou ne soit pas très profond, il s'agit d'un canal d'évacuation d'eaux usées issues de la partie haute de la ville. Si l'eau est assez profonde, une noyade pourrait vite arriver. Nous sommes soulagés que la Commune urbaine d'Antananarivo ait enfin décidé de prendre les choses en main dans l'intérêt des gamins », a déclaré un parent d'élève.

Il est à noter que ledit trou est situé au-dessus d'un grand canal d'évacuation d'eaux usées. L'érosion par l'eau depuis la saison de pluies et le poids de la terre ont fragilisé cette partie de la chaussée. Heureusement que personne n'a été blessé lors de l'effondrement qui s'est passé pendant la nuit. Et comme la ruelle est un vrai traquenard, à la tombée de la nuit, quasiment personne n'ose prendre ce raccourci qui débouche vers Amparibe.

Un cas qui n'est pas unique

L'effondrement de chaussée au niveau d'une buse ou d'un canal d'évacuation d'eau n'est pas un cas unique. Il en existe beaucoup dans la Capitale. C'était par exemple le cas à Analakely, au niveau de l'axe reliant la RM 1 au lycée Rabearivelo et parcourant tout le long du marché des pavillons. En effet, un long canal longe cette rue et les eaux de ruissellement dégradent petit à petit la chaussée de l'intérieur. En commençant par un gonflement et des petites fissures, la rue finit par s'effondrer. Des travaux de grande envergure ont dû être menés afin de stabiliser le sol et de colmater les microfissures. On a dû fermer ce tronçon durant plusieurs semaines. Après les derniers cyclones, il semblerait que l'infrastructure a tenu bon grâce à l'application des normes de sécurité et de construction sur l'ouvrage.

Néanmoins, d'autres chaussées qui sont mal entretenues risquent à tout moment de s'effondrer et de causer un drame.

 

N.R.

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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