Publié dans Société

Saison cyclonique - Les routes nationales en piteux état

Publié le mardi, 20 février 2024

Des coupures enregistrées dans de nombreux axes. Les routes nationales subissent les impacts de la tombée permanente des pluies, ces derniers jours. La montée des eaux, les éboulements, les affaissements ou encore les chaussées boueuses et glissantes rendent difficile la circulation. La plupart des usagers s’en plaignent au quotidien, notamment sur les réseaux sociaux, avec des photos à l’appui. A l’exemple des routes nationales (RN) 2, 4, 6 et 7, de nombreux axes semblent impraticables. Bon nombre de véhicules, notamment les camions, s’y retrouvent coincées et créent des embouteillages monstres. La grogne se fait ressentir tous les jours.

Dans la plupart des cas, les équipes du ministère des Travaux publics (MTP) à travers ses Directions régionales, avec l’appui des autorités civiles et militaires locales, interviennent dans l’immédiat afin d’éviter la coupure prolongée des routes. « Les travaux d’urgence se focalisent notamment sur le comblement des trous béants, le traitement des brèches et des points noirs ou encore la mise en place de ponts modulaires, selon l’intensité des dégâts. L’objectif étant de rétablir la circulation en moins de 48 heures », informe un technicien auprès du ministère de tutelle. « L’on ne peut passer aux travaux de réhabilitation des infrastructures routières ou d’entretien routier qu’après la saison cyclonique. Toutefois, les techniciens s’attèlent aux préparatifs y afférents depuis longtemps », ajoute notre source.

La quasi-totalité des routes nationales se trouvent dans de piteux état, faute d’entretien périodique ces dernières années. Le ministère de tutelle a pourtant effectué des travaux réguliers l’année dernière, avec ses ressources propres ou encore grâce à l’appui des bailleurs à travers divers projets. C’est le cas sur la RN 2, notamment entre Ambohimangakely et Manjakandriana jusqu’à Moramanga. Cependant, la situation sur l’axe Antsampanana-Brickaville reste dans un état chaotique. Sa réhabilitation ferait partie du programme du ministère pour cette année…

 

L.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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