Dans la plupart des cas, les équipes du ministère des Travaux publics (MTP) à travers ses Directions régionales, avec l’appui des autorités civiles et militaires locales, interviennent dans l’immédiat afin d’éviter la coupure prolongée des routes. « Les travaux d’urgence se focalisent notamment sur le comblement des trous béants, le traitement des brèches et des points noirs ou encore la mise en place de ponts modulaires, selon l’intensité des dégâts. L’objectif étant de rétablir la circulation en moins de 48 heures », informe un technicien auprès du ministère de tutelle. « L’on ne peut passer aux travaux de réhabilitation des infrastructures routières ou d’entretien routier qu’après la saison cyclonique. Toutefois, les techniciens s’attèlent aux préparatifs y afférents depuis longtemps », ajoute notre source.
La quasi-totalité des routes nationales se trouvent dans de piteux état, faute d’entretien périodique ces dernières années. Le ministère de tutelle a pourtant effectué des travaux réguliers l’année dernière, avec ses ressources propres ou encore grâce à l’appui des bailleurs à travers divers projets. C’est le cas sur la RN 2, notamment entre Ambohimangakely et Manjakandriana jusqu’à Moramanga. Cependant, la situation sur l’axe Antsampanana-Brickaville reste dans un état chaotique. Sa réhabilitation ferait partie du programme du ministère pour cette année…
L.R.