Publié dans Société

Défis face au changement climatique - La pêche aux poulpes pour renforcer la résilience

Publié le lundi, 29 avril 2024


Promouvoir la durabilité de la gestion des ressources marines et améliorer l’adaptation de la communauté face aux défis du changement climatique. Tel est l’objectif principal du projet BIOPAMA, axé sur le renforcement de la cogestion du parc national marin de Nosy Hara. C3 Madagascar a mené une étude sur la chaîne de valeur de la pêche aux poulpes sur deux villages cibles, à savoir Antsako et Lalandaka. Ceci en collaboration avec l’ONG « Zoology Society of London », ainsi que la Direction régionale de la Pêche et de l'Economie Bleue dans la Région DIANA. Les recherches se sont également étendues sur Ampasindava, étant donné la centralisation de la collecte des produits dans ce village.

C3 Madagascar a facilité l’obtention des cartes professionnelles de 911 pêcheurs, dont 34 % sont des femmes, travaillant quotidiennement au niveau des 21 villages, zones d’intervention du projet. Une association de pêcheurs a été primordialement constituée dans chacun des villages.  Cet effort a été mené afin de régulariser les captures et de faire respecter les normes applicables en l’occurrence. Pour pouvoir apprécier l’efficience de cette étude, arrivée aux termes de la mise en œuvre du projet, une évaluation de l’amélioration des revenus des ménages sera effectuée.

Compte tenu des résultats de l’analyse faite, tant auprès des membres de la communauté travaillant dans la filière que les entités concernées, des recommandations ont émergé afin d’améliorer ce secteur d’activité. Ces recommandations ont été discutées et partagées avec les partenaires collaborateurs de C3 sur toute la Région de DIANA durant l’atelier de présentation mené par le consultant expert Dr. Stephen Long. Elles touchent non seulement l’amélioration du marché, en valorisant les produits et en révisant les prix, mais également sur le plan juridique, notamment l’application du « Dina »…

Recueillis par P.R.



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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