Publié dans Société

Malnutrition dans le Sud - Les Tily s'engagent dans la lutte

Publié le mercredi, 01 mai 2024

Malgré les multiples interventions menées au cours des deux dernières années, la situation humanitaire demeure préoccupante dans le grand Sud-est, selon le rapport de l’UNICEF. Conscients de cette situation, les scouts s’engagent dans la prévention de la malnutrition dans leurs communautés. Dans le Sud de l'île, des centaines de scouts effectuent jusqu'à 35 km de trajet pour sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques en nutrition, que ce soit dans leur campement, les écoles ou les villages. En effet, les troupes de Goata Mahitsy pour les garçons et Nimo pour les filles, se rassemblent au village de 

Tsimananada, situé à Ambovombe. D'après leur dirigeant, ce campement a pour objectif de former les citoyens à une bonne hygiène de vie afin de prévenir la malnutrition. La sensibilisation a été animée par des chants et danses dont le thème concerne toujours la vie saine, une alimentation équilibrée, la santé nutritionnelle, la consommation d'eau potable pour maintenir une bonne santé. Ces scouts interviennent dans 36 Communes réparties dans six Districts des Régions Androy et Anosy. Engagés pleinement, ces jeunes bénéficient du soutien de l’UNICEF et de ses partenaires, notamment le comité national suisse pour l’UNICEF. "Le scoutisme repose sur l'éducation du corps, de l'esprit et de l'âme. C'est sur ces principes que nous continuerons à nous investir dans des activités bénévoles et à apporter des changements positifs au sein de nos communautés, notamment en œuvrant pour la prévention de la malnutrition", conclut Goata Mahitsy. Ces scouts parcourent des dizaines de kilomètres pour participer à ce type de regroupement, ou sillonner les écoles et les villages pour rencontrer les communautés. Cependant, cela ne diminue en rien leur détermination à contribuer au développement de leur pays.

 

Recueillis par A.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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