Quant à la sécheresse, ce fléau se pérennise et s’intensifie dans la partie Sud de Madagascar. Les pluies s’y font de plus en plus rares, dans un contexte de changement climatique. Les ressources en eau diminuent et se tarissent. L’insécurité alimentaire touche des milliers d’habitants et la malnutrition aigüe prend de l’ampleur chez les enfants.
Le monde actuel est confronté à diverses crises environnementales. Le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution représentent des défis majeurs auxquels l’on doit faire face. Les conséquences de ces fléaux seront irréversibles si des mesures ne sont pas prises. La terre est particulièrement affectée par ces problèmes.
Diverses actions menées
« Face à cette situation alarmante, il est impératif d'appeler chacun à agir sans plus tarder ; l'époque des tergiversations est révolue. Il est temps de rassembler nos efforts et de renforcer nos actions de manière concertée et participative. Il est grand temps pour tous les citoyens de s'engager en faveur de notre environnement et surtout de défendre cette terre nourricière qui subit une dégradation progressive affectant 28% du territoire national », déclare le ministre de tutelle. Ainsi, de nombreux projets sont mis en œuvre dans les Régions touchées par la désertification et la sécheresse. Le projet Mionjo, financé par la Banque mondiale, en fait partie. Parmi les activités mises en œuvre figurent la fixation des dunes et la mise en place de brise-vent ou encore le reboisement et la restauration des forêts dans les Régions Androy, Anosy et Atsimo-Andrefana. A l’exemple de la Région Androy, le projet vise à fixer 2313 Ha de dunes et à mettre en place 150 km de brise-vent. 95Ha de forêts naturelles sont également à restaurer, 6 pépinières à installer et 280 Ha de surfaces à reboiser.
« Les défis environnementaux qui se dressent devant nous sont considérables, mais notre détermination à les relever est encore plus grande. En travaillant de concert, en unissant nos efforts et nos ressources, nous avons le pouvoir de restaurer notre terre, d'accroître notre résilience face à la sécheresse et de bâtir un avenir plus vert et prospère pour tous, dans le but d'améliorer notre bien-être et nos moyens de subsistance », requiert le numéro un du MEDD.
Recueillis par P.R.