Publié dans Société

Problème d’eau et d’électricité - Les habitants et vacanciers de Mahajanga en détresse !

Publié le lundi, 05 août 2024
Le bidon d’eau s’acquiert entre 1.000 et 2.000 ariary depuis le week-end dernier Le bidon d’eau s’acquiert entre 1.000 et 2.000 ariary depuis le week-end dernier

Plus de 72 heures sans eau. Bon nombre de quartiers dans la ville de Mahajanga font face à un problème d’approvisionnement en eau depuis samedi dernier. Une situation qui déplait non seulement aux Majungais, mais surtout aux vacanciers venus en masse pour se détendre dans la ville des fleurs. « Nous sommes arrivés samedi en fin d’après-midi pour passer quelques jours de vacances à Mahajanga. Mais grande fut notre surprise en arrivant à l’hôtel, puisque l’eau était absente. Nous pensions que le problème venait de l’établissement, au point de vouloir changer d’hôtel. Mais après avoir fait le tour de la ville, nous avons constaté que la plupart des quartiers sont concernés par la coupure d’eau », témoigne Fenosoa A., téléopératrice résidente à Antananarivo. « Pour ceux qui envisagent de passer des vacances à Mahajanga, je vous conseille d’emmener des bidons d’eau ou tout simplement de changer de destination », affirme avec ironie Lova S., résident. Ceux qui y sont déjà ont écourté leur séjour, à cause de la chaleur suffocante et le manque d’eau pour alléger la soif. Se doucher à n’importe quel moment de la journée s’y avère actuellement un luxe que peu de personnes peuvent s’offrir.

Le bidon d’eau à 2.000 ariary
Aucune annonce de coupure. Les habitants de Mahajanga dénoncent l’absence d’avis de coupure d’eau et d’électricité depuis le week-end dernier. Pour certains quartiers et foyers qui ont de l’eau, le bidon de 20 litres est proposé entre 1.000 et 2.000 ariary, selon la distance et le nombre de demandes. « Nous n’avons jamais acheté un bidon d’eau à un tel prix. C’est comme si la situation à Mahajanga ressemble à celle vécue dans le Sud de Madagascar, où l’eau est devenue une perle rare. D’ailleurs, notre ville se dégrade peu à peu, avec l’état des routes, l’insalubrité et maintenant l’absence d’eau et d’électricité », se désole Tiana V., communicante dans la ville des fleurs.
Avec la grogne qui monte d’un cran, des représentants des habitants ont pu rencontrer les responsables locaux au sein de la JIRAMA. Ces derniers leur ont informé que la coupure est due à la cassure d’une conduite à Ampambinavony. Depuis, les techniciens se sont attelés aux travaux de remise en état afin que l’approvisionnement puisse revenir à la normale. Cette panne technique engendre également la perturbation de l’approvisionnement en électricité, puisque le moteur ne peut plus fonctionner normalement. La JIRAMA de préciser que toutes ses sources d’alimentation sont concernées par cette coupure. Ainsi, l’eau des bornes- fontaines et des branchements particuliers ne peut provenir que des forages...
Recueillis par P.R.


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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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