Publié dans Société

Filets de sécurité - Soutenir 281.000 nouveaux ménages vulnérables

Publié le lundi, 09 septembre 2024

Dans un contexte de crise économique et sociale exacerbée par des facteurs environnementaux et sanitaires, Madagascar fait face à des défis considérables en matière de sécurité alimentaire, de santé et de conditions de vie pour une grande partie de sa population. En réponse à cette situation, le projet « Filets de sécurité et de résilience » (FSR) a été lancé cette année dans 44 Districts de l’île. Ce programme ambitieux aspire à soutenir 281.000 nouveaux ménages vulnérables d’ici 2027, avec comme objectifs principaux de renforcer leur capital humain et d’améliorer durablement leurs conditions de vie à long terme. Le ministère de la Population et des Solidarités, en collaboration avec le Fonds d’intervention pour le développement (FID), est responsable de la mise en œuvre du projet. Les filets sociaux comprendront des transferts monétaires conditionnels, des programmes de nutrition ainsi que des formations adaptées aux besoins des ménages vulnérables.

De plus, une attention particulière sera accordée à l’identification des bénéficiaires pour s'assurer que l’aide atteigne ceux qui en ont le plus besoin. Les transferts monétaires conditionnels constituent un élément central du projet, permettant aux ménages concernés de répondre à leurs besoins essentiels, tout en leur offrant des incitations à investir dans la santé et l’éducation.
S’ajuster aux besoins des bénéficiaires
Le projet FSR s’inscrit dans un contexte où la résilience est primordiale pour faire face aux chocs économiques et environnementaux. L’idée est de créer des filets sociaux qui offrent non seulement une assistance immédiate, mais aussi des opportunités pour le développement. Ce projet a plusieurs objectifs clés. D’abord, le renforcement du capital humain par le biais d’initiatives telles que la formation professionnelle et l’éducation. Ainsi, ce projet vise à doter les ménages vulnérables des compétences nécessaires pour générer des revenus durables. Il intègre aussi des programmes de nutrition et d’accès à l’eau potable afin d’améliorer la santé des populations cibles. Le projet FSR ambitionne aussi à développer l’agriculture durable. Cela va aider les exploitants agricoles à adopter des techniques agricoles résilientes aux chocs environnementaux. Il est crucial que la mise en œuvre de ce projet soit accompagnée d'une évaluation régulière pour garantir son efficacité et son ajustement aux besoins changeants des bénéficiaires. En investissant dans la résilience, Madagascar trace un chemin vers un avenir où la pauvreté et la précarité ne sont plus une fatalité.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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