Publié dans Société

SOS sur les réseaux sociaux - Les escrocs profitent des enfants malades

Publié le mardi, 10 septembre 2024

Les réseaux sociaux représentent un moyen de sensibilisation rapide et efficace. Sur ce, beaucoup l'utilisent pour lancer un SOS dans des cas de maladie, disparition, ou bien afin de demander une aide financière, une levée de fonds… et beaucoup répondent à l’appel. Cependant, de nombreuses personnes malveillantes profitent de cette situation. Elles jouent le sentiment des internautes pour extorquer de l’argent et profitent du malheur des parents et familles. Chaque jour, il y a toujours des victimes qui tombent dans leur piège, mais aussi des commentaires ou publications qui dénoncent l'escroquerie. Certains changent de page Facebook ou de nom, tandis que d’autres escrocs ne cachent plus leur jeu.

Les cas les plus connus sont des publications concernant des enfants hospitalisés depuis longtemps. Ceux-ci nécessitent soi-disant des traitements d’urgence, et le pire c’est que quelques-uns d'entre eux sont déjà décédés. Les escrocs utilisent ses photos, changent leur nom ainsi que le numéro pour le « Mobile Money ». Mais ce qui attire les plus les yeux des Facebookeurs concerne une page d’une maison de production, avec plus de 500.000 followers publiant de temps en temps des appels SOS concernant des enfants malades et dont le numéro de « Mobile Money » ne change pas.
Dernièrement, elle a publié le cas d’un soi-disant enfant hospitalisé dans un centre hospitalier de la Capitale. Mais il se trouve que cet enfant est décédé depuis plusieurs mois. Ce sont les proches de cet enfant, eux-mêmes qui ont démenti l’information. Une fois que des commentaires fusent à propos de ces actes malveillants, l’administrateur supprime la publication. Et le lendemain, il en écrit un autre. Beaucoup se posent la question : est-ce que la page Facebook a été piratée ou est-ce un compte Fake ? Ainsi, des publications et remarques ont été effectuées à l’égard de cette page, mais le nom de l’administrateur n’est pas encore apparu. Il n’a ni confirmé ni infirmé sa position. Le silence radio des principaux concernés est inquiétant.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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