Publié dans Société

Santé mentale - Un Malagasy sur quatre touché par des troubles mentaux

Publié le mercredi, 18 septembre 2024

Une mini- enquête révèle que 47 % des habitants d’Antananarivo sont atteints de troubles mentaux. Soit, au niveau national, un Malagasy sur quatre présente au moins un trouble mental. Parmi ces troubles, l’on peut citer la crise psychotique, la schizophrénie et la dépression. La prise en charge thérapeutique est faite par des techniciens de relation et des infirmiers en santé mentale au ministère de la Santé publique.
 « Ces troubles peuvent résulter de divers facteurs tels que les crises politiques, les difficultés économiques et les émotions négatives comme la tristesse, la colère ou la peur, ainsi que des tendances suicidaires », souligne Henri Dauphin Randriamiasy, technicien de relation.

Il insiste sur le fait que « ces troubles sont prévisibles par une bonne hygiène de vie et une gestion émotionnelle adéquate ». Il note également que de nombreux malagasy dépensent plus qu'ils ne gagnent, ce qui peut conduire à des problèmes mentaux graves.
Madagascar, comme de nombreux pays, souffre d'un manque de services de santé mentale et d'une pénurie de personnel. Actuellement, environ 120 infirmiers sont en poste pour 30 millions d’habitants, alors que la norme internationale préconise un infirmier pour cinq patients.
L’association des infirmiers de santé mentale à Madagascar a été fondée le 12 septembre dernier. « A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre à Mahajanga, l’association prévoit une vaste campagne de sensibilisation et un événement pour promouvoir cette spécialité auprès des lycéens et des paramédicaux », indique Njakanirina René Randriamampianina, président de l’Association. Ce dernier fait appel au ministère de la Santé à soutenir les initiatives durant cette célébration.
E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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