Publié dans Société

Kidnapping - Un ex-député déféré, 2 otages libérés

Publié le jeudi, 26 septembre 2024



Ces dernières heures, les affaires liées au kidnapping connaissent une série de rebondissements. D'abord, en ce qui concerne le cas de l'ex-député de Tsaratanàna, arrêté en même temps que son garde du corps, un ex-officier, la semaine dernière, car soupçonné d'être l'un des cerveaux de ces enlèvements, suivis de meurtres. Récemment, les trois présumés complices de ces premiers ont été aussi arrêtés à Brieville avant qu'on ne les a également transférés dans la capitale. L'épouse qui se trouvait dans un lieu public lorsque les Forces de l'ordre l'ont arrêtée, ainsi que le frère de l'ex-parlementaire en cause, figurent également dans cette liste. Hier, les 5 suspects ont été déférés au Parquet, et ce, après leur garde-à-vue dans les locaux de la Section de recherche criminelle ou SRC de la Gendarmerie. De source proche de l'enquête, leurs auditions par le procureur devaient encore se poursuivre à une heure tardive dans la soirée d'hier, et qu'aucun élément n'a encore filtré, du moins jusqu'au moment où nous écrivions ces lignes, du déferrement de ces personnes en cause.

Libération d'otages dans le sang
Parallèlement à cela, la situation était différente sur le terrain, mercredi dernier. Car des tirs ont été entendus à Anjozorobe. Là, des ravisseurs se sont affrontés aux éléments de la Gendarmerie. Le sang a coulé. Un bandit qui a participé dans ces enlèvements fut mortellement touché par les balles des gendarmes. En même temps que cela, deux otages ont été libérés. Nous reviendrons encore sur les circonstances de leur mise en liberté.
Rappelons d'abord que les victimes ont été enlevées à Ambohibary Vohilena, District d’Anjozorobe, la nuit du 8 septembre dernier.
De leur côté, les Forces de l'ordre ont été informées sur le fait que la famille des deux otages s'apprêtaient à régler l'affaire, et ce, en cachette, avec les ravisseurs. Les deux parties se sont donné rendez-vous à 20h, jeudi dernier. Une équipe de ces Forces a alors quitté Bemandrona pour aller mettre en place une embuscade sur place, c'est-à-dire là où la rencontre entre la famille et les ravisseurs devait avoir lieu. Et ce qui devait arriver arriva. Les bandits se sont fait accrocher et encercler par les gendarmes, ont ouvert le feu et c'était l'escalade. C'était dans ces circonstances que, harcelés et réalisant que la nasse allait se refermer sur eux, les bandits ont laissé partir les deux otages, et ce, sans aucune rançon. Une fois que les armes se sont tus, les gendarmes allaient découvrir le corps sans vie d'un assaillant, baignant dans une mare de sang.
Cela n'empêche pas la Gendarmerie, qui est reconnaissante envers les villageois pour le renseignement, de continuer à ratisser la Région.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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