Publié dans Société

Santé publique - Révision à la hausse du budget alloué par l’Etat

Publié le jeudi, 22 mai 2025

20,3%. La société civile félicite l’effort déployé par l’Etat Malagasy sur l’augmentation significative du budget alloué à la santé dans la Loi des Finances initiale 2025, passant de 716,6 à 920,9 milliards d’ariary. « C’est une avancée importante, mais cela reste insuffisant face à l’ampleur des besoins, notamment pour faire reculer les 1,2 million d’enfants zéro dose de vaccin à Madagascar », note Faniry Hantarinivo, présidente du Conseil d’administration de la plateforme HINA. Conformément à l’Accord d’Abuja, Madagascar s’est engagé à consacrer 15% de son budget national à la santé et soutenir le programme de vaccination de 2030.

Le cofinancement de 20% de l’Etat dans le programme de vaccination est crucial pour garantir l’équité sur le territoire et élargir l’accès aux soins. Cette bonne note de la société civile, suivie de remarques, a été émise hier lors des 2 jours d’atelier, clôturé hier à Antaninarenina. Organisé par la plateforme HINA, le CCOC et NOSYW, l’évènement entre dans le cadre du projet « plaidoyer des OSC en faveur de la vaccination et du financement des soins de santé primaires », en collaboration avec le ministère de la Santé publique et celui de l’Intérieur.

Les femmes maires mobilisées

Madagascar franchit une nouvelle étape dans la mobilisation pour la santé publique en mettant les femmes élues maires au cœur de la gouvernance locale. Les 2 jours d’atelier ont rassemblé ces femmes leaders venues de dix régions du pays. L’objectif étant de renforcer leur rôle stratégique dans la promotion de la vaccination, levier essentiel pour atteindre les Objectifs de Développement durable (ODD), en particulier l’ODD 3 consacré à la santé. L’atelier a mis en lumière une réalité préoccupante. « Peu de maires maîtrisent le mécanisme de la dotation destinée aux centres de santé de base (CSB). Une minorité connaissent les lois fondamentales qui régissent la décentralisation », a souligné notre interlocutrice. Face à cela, les femmes maires ont été formées sur les différents moyens d’accroître les ressources locales.

 « On a transmis aux femmes maires les méthodes permettant de mobiliser des fonds sans avoir à attendre un financement extérieur », a-t-elle précisé, évoquant la possibilité d’utiliser les recettes fiscales locales parmi une vingtaine de types d’impôts pour financer des actions telles que la sensibilisation sur les calendriers vaccinaux ou l’organisation de journées de vaccination. Etant mère de famille, les femmes élues sont donc mobilisées dans cette initiative qui vise à intégrer pleinement la vaccination dans les priorités locales, en utilisant tous les leviers possibles pour améliorer la couverture vaccinale.

 

La Rédaction 

Fil infos

  • Gouvernement - Nosy Be, capitale du pays pendant quelques jours 
  • Délestages incontrôlables - Antananarivo en colère 
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale et Sénat - Aucun signe de déstabilisation du pouvoir en place
  • Fête de l’indépendance - Le patriotisme au cœur des célébrations
  • ACTU-BREVES
  • Projet Base Toliara - Le Président Rajoelina engage le dialogue à Ankilimalinike
  • Suspicion de trafic de drogue - Trois Mauriciens détenus à Mananara -Avaratra
  • Industrie extractive - Andry Rajoelina défend le projet Base Toliara
  • Assemblée nationale -  Le député Haja André Resampa dément les rumeurs de motion de censure

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mystérieuses disparitions !
    C’est trop ! Une vague de disparitions mystérieuses préoccupe les parents et secoue le pays ces temps-ci. Partagé entre rapts et fugues, on hésite. Les phénomènes provoquent une onde de choc difficile à gérer et mettent à jour les responsabilités des uns et des autres. Des cas de rapt ou de fugue existaient depuis mais les faits dont il est question ici et qui défraient la chronique suscitent des interrogations. Le cas des rapts suivis de viol et de meurtre fend le cœur.

A bout portant

AutoDiff