Publié dans Société

Conservation de la biodiversité - La création de l’aire marine protégée de Sorkay se confirme

Publié le mardi, 03 juin 2025
La convention de financement pour la création de la future aire marine protégée a été signée hier à Sainte-Marie La convention de financement pour la création de la future aire marine protégée a été signée hier à Sainte-Marie

A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, Madagascar marque une nouvelle avancée dans la conservation de sa biodiversité marine. A cet effet, une convention de financement a été signée hier, marquant le coup d’envoi officiel de la création de l’Aire marine et terrestre protégée (AMTP) de Sainte-Marie, connue sous le nom d’Aire marine protégée (AMP) de Sorkay. Cette signature de convention entre la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar  (FAPBM), représentant de l’ONG internationale de développement Gret et le projet GEF6 AMP, marque le début des activités en vue de l’obtention du statut définitif de cette aire marine protégée. Le projet bénéficie d’un financement d’environ 1,2 milliard d’ariary (soit autour de 250.000 USD), pour une durée d’exécution de 19 mois. « Ce programme ambitieux couvrira 265.000 hectares et s’étendra sur au moins sept Fokontany de l’île », informe Imbiky Herilaza, député élu à Sainte-Marie.

Le projet AMP de Sorkay s’inscrit dans le cadre du programme GEF6-AMP, mené par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, avec le soutien du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il vise à renforcer le réseau des aires protégées marines de Madagascar, dans le cadre du GEF6-AMP, et à faire de l’île de Sainte-Marie un modèle de gestion durable des ressources naturelles. Actuellement, quatre projets ont été sélectionnés pour bénéficier d’un financement du FEM. Il s’agit de l’AMP de Sorkay Sainte-Marie, la Baie d’Antogil, Tandavandriva Nosy Be et Atimo Vata’e dans l’Androy. Le programme GEF6-AMP vise, notons-le, à étendre la superficie des Aires marines protégées d’au moins 750.000 hectares d’ici 2026.

« L’île Sainte-Marie est reconnue comme une zone d’agrégation majeure pour les baleines à bosse, qui viennent chaque année s’y reproduire. Ce phénomène naturel, au-delà de son intérêt écologique exceptionnel, représente aussi un pilier du tourisme local. La grande étape finale sera la validation en Conseil du Gouvernement ainsi que la signature du contrat de délégation de gestion de cette aire protégée », explique le ministre de tutelle, Andonirina Max Fontaine. L’aire protégée englobera également des habitats marins précieux, dont 4.100 hectares de récifs coralliens et 182 hectares de mangroves, lesquels jouent un rôle vital dans la régulation des écosystèmes côtiers. L’ONG Gret, acteur clé en charge de la mise en œuvre locale du projet, intègre les besoins des populations dans la gestion future de l’AMP. Celle-ci attend encore l’obtention de son arrêté de création temporaire.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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