Publié dans Société

Insécurité dans la Capitale - Raffermissement de collaboration entre la Police et la population

Publié le vendredi, 01 mars 2019

Les 192 chefs fokontany de la Capitale s’étaient réunis avec la Police dans les locaux du ministère de la Sécurité publique à Anosy, hier. Selon le commissaire Tsaramonina Jean Victor du commissariat central de Tsaralàlàna, l’objectif - s’inscrivant toujours dans le slogan de la « police de proximité » - est de revitaliser la coordination du travail avec la population. A l’issue de cette réunion, le commissaire Tsaramonina n’a pas mâché ses mots pour affirmer  que la population est l’acteur principal de la sécurité. « Chaque citoyen est le maître de sa propre sécurité. La police n’intervient que lorsque la situation ou le danger risque de le dépasser », a-t-il expliqué. Cette nouvelle stratégie veut donc que les Forces de l’ordre et population de la capitale soient les « co-producteurs » de la sécurité. Ce qui requiert un système de gestion de sécurité intégré. Pour le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Roger Rafanomezantsoa, la mise en œuvre de la police de visibilité et de la police de proximité sont les gages de l’efficacité de ces actions.  A preuve, des patrouilles sont mobilisées dans les quartiers. Mais les chefs fokontany sont sensibilisés en vue de coopérer davantage avec la Police. Les informations et les renseignements sont des outils nécessaires pour aider les deux parties à remplir cette mission. La mise en place d’une organisation et la responsabilisation des  « Andrimasom-pokonolona » s’encadre aussi dans cette stratégie commune.  De leur côté, les chefs fokontany se sont montrés enthousiastes de travailler avec la Police.
 F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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