Publié dans Société

Nouveau calendrier scolaire 2019-2020 - L’inquiétude s'installe

Publié le vendredi, 21 juin 2019

L'année dernière, à la même époque, toutes les écoles privées disposent déjà le calendrier soclaire publié par le Ministère de  l'Education Nationale et Enseignement Technique et Formation Professionnelle  pour la prochaine année-scolaire. Or, à l'heure actuelle, aucune communication s'y rapportant n'a été faite.  Pourtant, il ne reste plus que deux  mois avant la fin de cette année scolaire. Pour cette raison, une inquiétude s'installe au niveau des établissements scolaires et des parents d'élèves. « Les informations communiquées par le ministère de tutelle tardent à arriver. Nous n'avons pas encore reçu le document officiel annonçant la rentrée et les vacances.

De ce fait, différentes questions sont posées par les parents qui doivent se préparer  financièrement à la prochaine rentrée scolaire. En même temps, nous nous inquiètons également à comment notre établissement scolaire procèderait  avec  la rentrée scolaire prévue au mois de janvier. Je dois penser aux difficultés des élèves à reprendre les cours après les trois mois de vacances » enseignante et directrice d'école privée. Selon toujours ce responsable d'école, d'une manière officieuse, il prévoie ainsi de dispenser des cours entre le 15 novembre jusqu'au 15 décembre. Pour récompenser les enseignants, les parents d'élèves doivent allouer un mois de frais de scolarité en espace de cette durée poursuit-il.

Quant aux parents d'élèves, ils remettent en question cette nouvelle reforme de l'éducation. « Pour nous les parents d'élèves qui vivent de l'agriculture dans  une zone enclavée, la  rentrée scolaire coîncide avec  la période de soudure. D'habitude, une  pénurie et flambée brutale des prix parfois accentuée par la spéculation nous frappe. Avec quel moyen nous allons inscrire et réinscire nos enfants si nous  n'avons pas d'argent. De plus, les fournitures scolaires requièrent encore une  somme  assez importante » questionne un  parent d'élève. Et d'ajouter que  ce choix du dudit ministère pourrait favoriser l'augmentation du taux d'abandon scolaire notamment en milieu rural.

Recueillis par KR.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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