Publié dans Société

Toamasina - Des gangs dérobent 80 millions d'ariary de recettes de stations-services

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Le week-end dernier, des gangs de la ville de Toamasina, dans l'Est du pays, ont réussi à faire main basse sur une recette totale de 80 millions d'ariary. Une somme réunie à l'issue d'une série de braquages ayant visé plusieurs points de distribution de carburant locaux. Un hold-up est survenu près de l'église catholique à Anjoma. A la lumière du déroulement de l'attaque, il semble clair que ses auteurs auraient tout planifié.

De plus, il semble qu'ils savent parfaitement à quelle heure l'agent de recouvrement, chargé de faire la collecte des fonds, va justement passer dans le secteur. Puisqu'il était complètement surpris, la victime ne pouvait que céder le sac contenant les liquidités à ses agresseurs. Des témoins assurent que ces derniers n'auraient pas hésité à faire feu au cas où l'agent s'était montré moins coopératif.

Toujours le même week-end dernier, une autre agression est survenue dans le secteur du Bazar kely. Les assaillants ont dépossédé leur victime d'une somme de 20 millions d'ariary. Pour le moment, rien ne permet encore d'établir un lien entre ces hold-up, comme de savoir si le coup a émané ou non d'une même bande. Selon une information de la région, ces braquages ne sont que des exemples parmi tant d'autres, qui secouent ou ensanglantent presque quotidiennement la ville de Toamasina. Des riverains déplorent que le commissariat du secteur du Bazary kely soit complètement débordé par la multiplication des alertes reçues dans un intervalle de quelques heures seulement.

Franck R. /T.H

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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