Publié dans Société

Intoxication alimentaire à Itaosy - La propriétaire de la gargote devant le tribunal

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Une étape de l'exercice des poursuites. A l'issue de la garde à vue à la Gendarmerie d’Itaosy,  la propriétaire de la gargote ambulante, dans le quartier Ambonisoa, dans la Commune Bemasoandro, ayant empoisonné involontairement ses clients est conduite actuellement devant le juge d'instruction. Il est à noter qu’elle a évité de justesse une justice populaire puisque la foule s’est déjà attroupée une fois la nouvelle ayant circulé. Hier soir, le nombre des victimes de l’intoxication alimentaire, due à la consommation involontaire de nourriture toxique, dépasse la centaine. Le pire est passé mais elles sont encore nombreuses à suivre un traitement.

 

Résultat d’analyse attendu

Comme nous l’avons mentionné avant-hier, un prélèvement a été effectué à son enseigne afin que le laboratoire puisse mener une analyse afin de déterminer l’origine de l’empoisonnement. Et Raniriarison Olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy a confirmé que les résultats vont être connus aujourd’hui. Le responsable de l’inspection au laboratoire d'analyses a quand même avancé que l’huile constitue une alliée hors pair dans cette intoxication alimentaire, nous rapporte le commandant.

Rappelons que cette affaire a commencé  après une publication effectuée par une victime sur un des réseaux sociaux, révoquant une intoxication alimentaire après avoir consommé ses plats. Faisant suite à ce partage, tous les autres personnes empoisonnées sont sorties de leur silence et ont tous témoigné de leur problème de santé caractérisé par des diarrhées, nausées, et vomissements. Une pétition a été même lancée afin que la personne étant à l’origine soit traduite en justice et que les autres gargotes soient soumises à des vérifications et des analyses avant de continuer à exercer.

KR.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff