Publié dans Société

Intoxication alimentaire à Itaosy - La propriétaire de la gargote devant le tribunal

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Une étape de l'exercice des poursuites. A l'issue de la garde à vue à la Gendarmerie d’Itaosy,  la propriétaire de la gargote ambulante, dans le quartier Ambonisoa, dans la Commune Bemasoandro, ayant empoisonné involontairement ses clients est conduite actuellement devant le juge d'instruction. Il est à noter qu’elle a évité de justesse une justice populaire puisque la foule s’est déjà attroupée une fois la nouvelle ayant circulé. Hier soir, le nombre des victimes de l’intoxication alimentaire, due à la consommation involontaire de nourriture toxique, dépasse la centaine. Le pire est passé mais elles sont encore nombreuses à suivre un traitement.

 

Résultat d’analyse attendu

Comme nous l’avons mentionné avant-hier, un prélèvement a été effectué à son enseigne afin que le laboratoire puisse mener une analyse afin de déterminer l’origine de l’empoisonnement. Et Raniriarison Olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy a confirmé que les résultats vont être connus aujourd’hui. Le responsable de l’inspection au laboratoire d'analyses a quand même avancé que l’huile constitue une alliée hors pair dans cette intoxication alimentaire, nous rapporte le commandant.

Rappelons que cette affaire a commencé  après une publication effectuée par une victime sur un des réseaux sociaux, révoquant une intoxication alimentaire après avoir consommé ses plats. Faisant suite à ce partage, tous les autres personnes empoisonnées sont sorties de leur silence et ont tous témoigné de leur problème de santé caractérisé par des diarrhées, nausées, et vomissements. Une pétition a été même lancée afin que la personne étant à l’origine soit traduite en justice et que les autres gargotes soient soumises à des vérifications et des analyses avant de continuer à exercer.

KR.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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