Je pense que mes failles se trouvaient dans les matières de base, notamment les sciences de la vie et de la terre, l'Histoire-géographie et la philosophie. Heureusement qu'il y a cette seconde chance pour les candidats recalés », nous confie Nantenaina R., issue d'un établissement catholique de la Capitale. Cette jeune fille a commencé les révisions intensives depuis dimanche, après un samedi de sanglots et de déception suite à son non admission. « Je suis prête à passer la 2ème session. Je compte bien obtenir mon diplôme cette fois-ci, sans redoubler », ajoute-t-elle avec détermination. Comme elle, bon nombre des candidats interviewés se disent parés pour saisir leur seconde chance, à travers la session exceptionnelle du Bac.
Sous haute surveillance
Les fuites de sujet à éviter. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a mis en place une cellule de crise pour assurer la prévention, la gestion et la résolution des manœuvres subversives et déstabilisatrices portant atteinte au bon déroulement de l'examen du Bac. Ceci suite aux fuites volontaires des sujets entraînant le désordre lors de la session officielle. La haute surveillance, avec une sécurité maximale, de la session exceptionnelle fait partie de ses défis. Cela a commencé par la sécurisation de l'endroit secret où se déroule le conclave des nouveaux enseignants choisis pour la conception des sujets, depuis le 7 octobre dernier et pendant 20 jours. C'est également le cas pour l'acheminement des sujets, transportés par avion ou par hélicoptère, depuis le week-end dernier, selon les informations recueillies auprès d'une source du MESUPRES. La session exceptionnelle se fera aussi sous très haute surveillance, avec plus de surveillants et d'éléments des Forces de l'ordre fixés auprès des centres.
Recueillis par Patricia Ramavonirina