Publié dans Société

Session exceptionnelle du Baccalauréat - Des candidats parés pour la seconde chance !

Publié le lundi, 21 octobre 2019

J-1. Avec un taux de réussite à 42,75 % dans toute l'île, trois candidats sur 5 devront passer la 2ème session exceptionnelle du Baccalauréat à partir de demain jusqu'à samedi prochain. Il s'agit, rappelons-le, d'une décision prise par le Président de la République afin de compenser les cas de désorganisations enregistrés dans quelques centres situés dans tout Madagascar. Cette mesure présidentielle ravit les candidats recalés lors de la session officielle, dont les résultats ont été publiés samedi dernier pour l'enseignement général. « Personnellement, je ne m'attendais pas à un échec puisque je travaillais dur durant l'année scolaire. De plus, il n'y avait aucun problème dans mon centre.

Je pense que mes failles se trouvaient dans les matières de base, notamment les sciences de la vie et de la terre, l'Histoire-géographie et la philosophie. Heureusement qu'il y a cette seconde chance pour les candidats recalés », nous confie Nantenaina R., issue d'un établissement catholique de la Capitale. Cette jeune fille a commencé les révisions intensives depuis dimanche, après un samedi de sanglots et de déception suite à son non admission. « Je suis prête à passer la 2ème session. Je compte bien obtenir mon diplôme cette fois-ci, sans redoubler », ajoute-t-elle avec détermination. Comme elle, bon nombre des candidats interviewés se disent parés pour saisir leur seconde chance, à travers la session exceptionnelle du Bac.

Sous haute surveillance

Les fuites de sujet à éviter. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a mis en place une cellule de crise pour assurer la prévention, la gestion et la résolution des manœuvres subversives et déstabilisatrices portant atteinte au bon déroulement de l'examen du Bac. Ceci suite aux fuites volontaires des sujets entraînant le désordre lors de la session officielle. La haute surveillance, avec une sécurité maximale, de la session exceptionnelle fait partie de ses défis. Cela a commencé par la sécurisation de l'endroit secret où se déroule le conclave des nouveaux enseignants choisis pour la conception des sujets, depuis le 7 octobre dernier et pendant 20 jours. C'est également le cas pour l'acheminement des sujets, transportés par avion ou par hélicoptère, depuis le week-end  dernier, selon les informations recueillies auprès d'une source du MESUPRES. La session exceptionnelle se fera aussi sous très haute surveillance, avec plus de surveillants et d'éléments des Forces de l'ordre fixés auprès des centres.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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