Le service des urgences de cet établissement hospitalier de la Capitale, a enregistré un mort. Le concerné aurait succombé d’une maladie dès avant même son arrivée à l’HJRA. Quant à la seconde victime, il s’agit de cet inconnu, tué d’une balle vers 1h du matin à Ivato. Enfin, le troisième est un homme d’une vingtaine d’années, décédé à la suite d’un excès de boisson alcoolisée.
Pour le reste, les blessures liées aux accidents de la circulation, ont été assez nombreuses. Elles atteignent 30 victimes. La moitié de ces blessures proviennent de la terrible collision survenue vers la fin de l’après-midi sur le By-pass. Un minibus Mercedes Benz Sprinter s’était télescopé avec une voiture particulière, faisant au moins 15 blessés. Le fait que les deux véhicules avaient été projetés chacun de leur côté dans le marais qui borde la chaussée, ainsi que les dégâts constatés, témoignent de la violence du choc. Outre cela, plusieurs autres personnes ont été victimes d’accidents de moto, et la plupart auraient bu.
Les accidents à responsabilité civile constitués de violence en tout genre, ou autres coups et blessures volontaires, ont également fait beaucoup plus de victimes, soit 41 au total. Sans doute, l’attaque à main armée survenue vers 20h, le 31 décembre 2019 à Ambatolampikely, fut l’un des cas les plus spectaculaires. 8 individus en cagoule ont pris d’assaut le foyer d’un particulier, faisant au moins un blessé grave. Là, c’est un chef de famille qui a payé le plus lourd tribu à cette violence de bandits. Ces derniers ont volé 5 millions d’ariary chez les victimes.
Le nombre de personnes malades à cause des intoxications diverses a également été assez faible par rapport à l’année dernière. Au service de la réanimation médicale (REAMED) de l’HJRA, il n’y avait que 5 consultations enregistrées entre le 31 décembre 2019 et le matin du 1er janvier 2020, précisément à 8h. A part donc le décès de ce jeune homme à la suite d’un coma éthylique grave, seule une femme assez âgée a dû être hospitalisée pour abus d’alcool. En revanche, aucun cas d’intoxication alimentaire, n’avait pas été encore enregistré. « Souvent, c’est deux ou trois jours après les fêtes que des patients viennent pour une consultation auprès de la réanimation médicale. C’est dans cette période que les excès en tout genre se font ressentir », déclare le docteur H., médecin de garde. Effectivement, nous avons fait le constat nous-mêmes. Sur place, vers le milieu de la journée du 1er janvier dernier, les patients ont commencé à affluer dans ce centre hospitalier. A cet effet, les équipes médicales ont été particulièrement renforcées pour faire face au pire.
F. Roland