Publié dans Société

Litige foncier à Ankorondrano - COMADIS reprend son bien

Publié le lundi, 06 janvier 2020

Les litiges fonciers représentent encore des problèmes majeurs dans le pays. Effectivement, le conflit entre la société COMADIS et l’Eglise Pentekotista Mitambatra Fandresena - située à Ankorondrano Atsinanana, date depuis des années. Et pas plus tard qu’hier, les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel (Emmo-Reg), accompagnés d’un huissier de justice, ont effectué une descente sur les lieux afin d’accomplir le jugement du Tribunal. Ce dernier ordonne l’expulsion des occupants des lieux puisque le terrain appartient à ladite société se trouvant non loin de l’endroit. D’après l’explication d’un responsable au sein de l’entreprise COMADIS, l’église en question a été déjà avertie lors de la sortie de cette décision du Tribunal pour que les squatteurs libèrent la propriété avant la démolition de l’église.“ Nous n’avons pas encore l’intention de démolir cette église, mais seulement de clôturer le terrain puisqu’il nous appartient ”, avance ce responsable.

L’affaire a été déjà conduite trois fois devant le Tribunal. A l’issue des audiences, la société COMADIS a toujours eu gain de cause, notamment en Première instance, en Cour d’appel et en cassation. D’ailleurs, cette entreprise dispose d’un titre de propriété, tandis que l’Eglise Pentekotista Mitambatra possède seulement un acte de vente dont la véracité a été remise en cause. D’autres doutes planent sur cette affaire dont un ex-responsable du Fokontany est impliqué. L’ordre d’expulsion a eu lieu dans la matinée d’hier où une culte matinale s’est encore tenue à l’église. Les deux parties ont confirmé chacune être le propriétaire du terrain litigieux.
La Rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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