Publié dans Société

Sources de revenus indécentes - Une poche de sang vendue à 80 000 ariary

Publié le mardi, 07 janvier 2020

Madagascar ne dispose que seulement 20 % des donneurs de sang réguliers si l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est d’atteindre 100 %. A cause de cette situation,  les centres de transfusion sanguine ne sont pas en mesure de satisfaire tous les besoins des demandeurs. D’une part, ces centres sont souvent en rupture de stock à cause de l’augmentation sans cesse du nombre des demandeurs et de l’autre, les receveurs devront remplacer une poche par deux, s’ils veulent l’acquérir.

 

Actuellement, certains profitent de cette insuffisance en approvisionnement. En effet, ils vendent une poche de sang à 80 000 ariary voire plus dans d’autres endroits. Dans les centres hospitaliers, bon nombre des familles éprouvent une grande difficulté pour trouver des personnes pour donner du sang aux patients ou remplacer les poches utilisées durant une opération. Par conséquent, une nouvelle source de revenus s’ouvre donc pour d’autres personnes. Et dans l’espoir de sauver leurs proches, les familles des patients n’ont pas d’autre choix que d’accepter le prix qui leur est imposé.

Toutefois, selon l’explication du Professeur Randriamanantany qui est en charge de la distribution du sang au niveau du ministère de la Santé Publique, des procédures doivent être suivies afin de garantir la sécurité ainsi que la santé du donneur et du receveur. Considérés comme des mercenaires, ces donneurs ou vendeurs de sang clandestins peuvent être des fumeurs, buveurs ou encore des personnes ayant une maladie génétique ou transmissible. Pour pouvoir donner du sang, il faut respecter certaines règles comme un poids minimum de 50 kg, avoir de bonnes conditions physiques, être en bonne santé et ne pas consommer de la drogue. Enfin, tout donneur doit se reposer avant l’opération.

Anatra R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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