Publié dans Société

Pluie torrentielle - Au moins quatre morts dans la Capitale

Publié le mercredi, 08 janvier 2020

Panneaux abattus, gens sinistrés, courts-circuits, coupures de courant, incendies, éboulements… La pluie torrentielle qui s’est abattue hier dans la Capitale n’était pas sans conséquence. Elle a causé des dégâts humains et matériels dans plusieurs endroits de la ville. Dans différentes circonstances, au moins quatre personnes ont perdu la vie dont une femme enceinte.

A Nanisana, la clôture longeant l’arrêt de bus dit « Sapin » s’est écroulée. Par conséquent, au moins deux personnes ont été ensevelies par les amas de terre se trouvant près de la clôture. Leurs corps ont déjà été retrouvés par les riverains qui se sont entraidé avant l’arrivée des sapeurs-pompiers sur les lieux. D’après une source locale, d’autres personnes sont encore ensevelies là-bas. Du côté d’Ivandry, une femme enceinte est morte par électrocution due à un câble électrique, tandis qu’une autre dame a perdu la vie, en ayant été foudroyée à Andohatapenaka.

Concernant les dégâts matériels, la foudre a frappé une habitation à Anosibe et a causé l’incendie de la maison en question. Heureusement, aucun décès ni blessé n’a été enregistré. A Ankatso, des véhicules de la ligne 119 ainsi que des taxis qui ont été garés devant la clôture de l’université ont été détruits à cause de l’effondrement de cette clôture. Ainsi, plusieurs endroits de la Capitale sont également privés de courant. D’ailleurs, bon nombre de familles et leurs proches ont déjà quitté leur habitation. Ces gens sinistrés sont accueillis provisoirement dans des églises.

La montée des eaux est devenue un phénomène courant dans plusieurs quartiers de la ville comme Besarety, Andravoahangy, Mahamasina, Analakely, Tsaralalàna et Anosy. Certes, cet orage, accompagné de vent, n’a duré qu’une trentaine de minutes et voilà que plusieurs endroits se trouvent déjà sous les eaux. Une situation qui est due à la destruction des canaux qui, certains sont bouchés par les ordures ménagères et d’autres à cause de la construction illicite. Certains ne respectent plus les normes de construction en érigeant des bâtiments au-dessus des dalles ou canaux d’évacuation d’eau.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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