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FDS à l'honneur !

Publié le mardi, 28 janvier 2020 Écrit par 
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Les Forces de la défense et de la sécurité se surpassent. Comme nous l'avions malheureusement prédit, le nombre des dégâts en vies humaines et en matériels ne cesse de grimper. Si l'effectif des décès était de 26 le vendredi 24 janvier, il atteint les 32. Le nombre des sinistrés au lieu de 92.000 s'élève à 115.000 et on enregistre 1500 habitations détruites, sans parler des personnes portées disparues et les infrastructures endommagées sinon détruites telles les routes nationales et les bâtiments scolaires et sanitaires. Le bilan s'alourdit. Et le pays fait face à des catastrophes naturelles d'un niveau de dangerosité préoccupant.

L'Etat, en déclarant le « sinistre national », compte mobiliser les forces vives nationales et les amis et  partenaires internationaux. Les Forces de la défense et de la sécurité (FDS) aux côtés des dirigeants politiques dont en particulier le Chef de l'Etat, Rajoelina Andry, et le Premier ministre Ntsay Christian, se mobilisent à fond pour apporter leur savoir-faire et leur bravoure en pareille circonstance.

 Il fut un temps où les soldats du service civique, les bérets verts, à l'époque de la Première République et dont l'arme de guerre principale est l'angady prêtaient main forte auprès des paysans. Non seulement, ils contribuaient à consolider la sécurité en milieu rural mais les bérets verts épaulaient les cultivateurs notamment les producteurs rizicoles pour augmenter la chance d'avoir le meilleur rendement. C'était la belle époque de l'autosuffisance alimentaire. Le lac Alaotra, Marovoay et le Bas-Mangoky se rivalisèrent en production du riz en particulier le « riz de luxe ».

Rajoelina Andry Nirina, le visionnaire, à son accession au pouvoir en qualité de Chef de l'Etat a vu juste de doter à l'Armée et la Gendarmerie des matériels de guerre de dernier cri. Des hélicoptères et des engins tout terrain de premier plan. Dans le tout premier point du Velirano, Rajoelina affiche sa détermination à combattre l'insécurité. Mais tout compte fait, les nouveaux matériels comme les hélicos ont servi à l'Armée à porter des secours d'urgence aux sinistrés, victimes de ces dernières intempéries. 

Dans tout le territoire où les ravages des pluies incessantes n'ont laissé aucune chance aux hommes et à leurs biens ainsi qu'aux infrastructures de survivre, les soldats des FDS bravent les dangers souvent périlleux pour sauver les concitoyens bloqués ou pour rétablir les voies de communication quelque part. Ils assistèrent le Chef de l'Etat dans les actions de bravoure pour venir en aide aux pauvres sinistrés.   

Madagasikara étant une ile n'est pas censée faire face à des pays ennemis ou autres, toutefois les pires ennemis auxquels notre Armée doit affronter  sont les vicissitudes de l'insécurité et le caprice des intempéries causant de terribles catastrophes naturelles. De toute façon, c'est l'occasion à nos soldats de prouver à leurs concitoyens ce dont ils sont capables. Le cas de ces catastrophes naturelles exige du courage et du génie sinon de la stratégie pour affronter l'ennemi.

En tout cas, le peuple a au moins une raison valable d'être fier de son Armée. De même, le Chef suprême à savoir le Président de la République ne regrette en rien d'avoir doté des matériels perfectionnés et efficaces à son Armée. 

Les Forces de la défense et de la sécurité méritent légitimement un hommage et honneur particuliers.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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