Publié dans Société

Hauts cadres du MEDD - « La stabilité est nécessaire pour un Madagascar vert »

Publié le mercredi, 04 mars 2020

Un point de presse des hauts cadres du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), présidé par le nouveau secrétaire général, le magistrat Rakotoarisoa Miadantsata Indriamanga, a lieu hier à Antsahavola. Et au cours duquel Mmes Ony Rabearivololona (directeur général du Développement durable), Lovakanto Ravelomanana (directeur du bureau national des Changements climatiques), entre autres, ont martelé l'implication du département en faveur des biens sociaux et économiques de la population. Les principales axes de la ministre Vahinala Raharinala dans son contrat programme mettent en exergue un environnement propice au développement durable de Madagascar, au-delà de la dimension reforestation/reboisement.

Le numéro 2 du ministère devait aussi insister sur le développement des filières durables en économie verte et bleu, l'énergie renouvelable, la diplomatie verte en lien avec le ministère des Affaires étrangères sans oublier le concept IEC (Information Education Communication) à travers la pédagogie, l'éducation et la valorisation des savoir-faire locaux.

Lors de sa tournée, durant quatre jours dans le Boeny, en fin de semaine passée, la ministre a eu l'occasion d'inaugurer une école primaire dans la Commune rurale de Tsaramandroso, District d'Ambato Boeny. Il s’agit d’une école-type, car réalisée entièrement sans fonds public mais par l'ONG norvégien Mada Consult qui œuvre dans le développement. Durant son intervention, la ministre a annoncé le projet de son département, celui de proposer à son collègue de l'Education nationale d'inclure l'éducation environnement dans les programmes scolaires.

L'occasion s'est présentée pour les proches collaborateurs de la ministre - James Ramarosaona, Hery Rakotondravony et Pr Paul Razanaka - d'évoquer l'importance fondamentale de la stabilité dans la conjoncture actuelle. « La stabilité demeure une nécessité pour concrétiser le Programme Emergence Madagascar (PEM) dont l'objectif est de reverdir Madagascar », annoncent-ils, tout en précisant que même non-membre d'un parti politique, la ministre Vahinala Raharinirina exerce entièrement une fonction politique et soutient la vision du Président Andry Rajoelina. Notamment celle de rattraper le retard de développement accumulé depuis 50 ans.

L'autre point fort de ce point de presse est l'annonce du directeur du reboisement, Jaozandry Jean-Jacques, que 18 millions de jeunes plants sont déjà mis en terre sur une superficie de 18.000 ha depuis le début de la campagne.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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