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Très attendue. La réaction de l’Etat-major des armées françaises est enfin connue quelques jours après l’arrestation du colonel Philippe Marc François et le capitaine de la gendarmerie française Paul Maillot Rafanoharana. Ces derniers ont été appréhendés par la police nationale malagasy dans la soirée du mardi 22 juillet dernier respectivement à l’aéroport international d’Ivato et à son domicile. Ils sont suspectés dans l’affaire de tentative d’élimination physique du Président Andry Rajoelina et des personnalités malagasy. La perquisition du domicile du capitaine de la Gendarmerie a permis aux enquêteurs de saisir des documents, armes de guerre et quatre sacoches bourrées de billets de banque d’un total d’un milliard Ar. Si l’enquête à Madagascar avance lentement mais sûrement, les réactions venant de l’extérieur et notamment de la France commencent à fuser.
De l’hexagone, sollicité par la presse locale, l’Etat-major des armées françaises a réagi par le biais de son porte-parole sur cette affaire impliquant deux de ses éléments qui figurent parmi les six individus gardés à vue au sein du local de la police nationale malagasy à Anosy.
Le colonel Philippe Marc François a en effet dirigé le Régiment de Marche du Tchad (RMT) composé d’un millier d’hommes des forces spéciales et du régiment de la marine. Il était également très actif en Côte d’Ivoire lors de la crise ayant abouti à la destitution de Laurent Gbago. Vu sous cet angle, le colonel Philippe Marc François a un passé « glorieux » en Afrique.
Pour sa part, Paul Maillot Rafanoharana est un instructeur commando parachutiste et formé à l’Ecole des officiers de la Gendarmerie française. Capitaine, il est sortant de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.
Une fois l’identité de ces deux suspects arrêtés dévoilés, les regards se tournent vers l’Etat –major des armées françaises dont ils en font membres. « L’Etat-major n’a pas de commentaires à faire. Il s’agissait d’anciens militaires qui aujourd’hui n’ont plus aucun lien avec les armées françaises », confie à la presse de l’hexagone le porte –parole de l’Etat-major des armées françaises. Ainsi, le milieu se désolidarise totalement du colonel Philippe Marc François et du capitaine Paul Rafanoharana qui sont devenus depuis peu des opérateurs économiques en créant la société « Tsara First » à Madagascar en 2020.
Autre son de cloche également, celui du ministère français des affaires étrangères. « Les services du ministère, tant à Antananarivo qu’à Paris, ont été informés de l’arrestation de ressortissants français. S’ils en expriment le souhait, ils bénéficieront de la protection consulaire prévue par la convention de Vienne du 24 avril 1963 », stipule le communiqué du ministère.
Pour sa part, Patrick Rajoelina, conseiller spécial du Président de la République malagasy, invité sur la chaîne française France 24, écarte le raccourci d’impliquer l’Etat français dans ce projet d’attentat contre des personnalités malagasy dont Andry Rajoelina. « La France n’est pas responsable des actes de ses deux ressortissants ou encore de ses 26.000 ressortissants à Madagascar. La relation entre les deux pays n’est pas entachée par le projet funeste de ces deux individus arrêtés », précise le conseiller spécial du Président Rajoelina qui a su garder son calme face à l’agressivité qui frise l’insolence de la journaliste de France 24.
La Rédaction



Le défilé de l'ouverture officielle des Jeux olympiques de Tokyo qui s'étaleront du 23 juillet au 8 août sera donné ce vendredi 23 juillet à midi, heures malagasy.  Les 16 membres de la délégation malagasy, dirigée par Joseph Marcel Rakotomalala, président du Malagasy Rugby et chef de délégation, représenteront la Grande île.

La localité d’Ambodidivaina, District d’Andapa a été le théâtre d’un violent affrontement vers la fin de la matinée, hier. Le bilan est assez lourd si bien que certains parlent d’une effusion de sang : une habitante du quartier a perdu sa vie, un villageois dans un état critique, de nombreux civils, quatre militaires, trois gendarmes et un policier grièvement blessés.

Troisième et dernier jour de visite de la Première dame dans la partie Sud de l'île. Hier, la délégation de l'association Fitia et partenaires, conduite par sa présidente Mialy Rajoelina, accompagnée de son fils cadet Ilou Rajoelina, s'est rendue à Maroloha-Tanandava, dans le District d'Amboasary Sud. Une occasion de venir en aide aux femmes des pêcheurs qui œuvrent dans le lac d'Anony, regroupées dans l'association « Vehivavy mavitrika ».

Du 15 au 21 juillet dernier, le Centre de commandement opérationnel  (CCO) - Covid-19 n'a signalé aucun décès lié au coronavirus. Depuis une semaine, le nombre de peronnes emportées par la maladie est resté à 941. Le dernier décès remonte au 14 juillet dernier. Il a été recensé dans la Région d'Analamanga. Et même avant cette date, le nombre de patients ayant perdu la vie a nettement baissé, ce qui n'était pas le cas il y a deux mois de cela. Ce qui demeure aussi encourageant est la baisse du nombre de malades admis à l'hôpital, de même que celui des cas graves.

 

L’intégration de la première et d’une partie de la deuxième vague de marchands de rue dans le marché à étages de Behoririka a commencé avec une vive tension entre ces derniers et la Mairie de la Capitale, hier. En effet, dès 5 heures du matin, les agents de la Police municipale sont descendus sur terrain afin de chasser les commerçants ambulants du coté du building Ramaroson jusqu’au pont de Behoririka. Selon eux, cette nouvelle infrastructure a été construite dans le but de lutter contre ces activités illicites qui minent la Capitale.  

 

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Opposition égarée

« L'Opposition monte au créneau ! », lit-on quelque part. Aussi les ténors du RMDM, principalement des barons du HVM et les grosses têtes du TIM, vont-ils se retrouver ce samedi 17 juillet à leur siège à Bel-Air pour une réunion d'importance capitale et cela afin de dénoncer ce qu'ils appelleraient « les dérives du régime Orange » et déterminer ensemble les actions à entreprendre. Au final, la grande réunion du samedi n'a pas eu lieu. Un énième coup de bluff ! Un coup d'épée de plus dans l'eau.

 

Au lendemain de la sortie médiatique de la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo (PGCA), Razafiarivony Berthine, les informations arrivent au compte-gouttes sur ce projet d’attentat contre le Président Andry Rajoelina et des personnalités malagasy.

 

La récente information autour d’un projet d’attentat à la vie du Président de la République Andry Rajoelina a créé une indignation de la sphère politique. Sénateurs, députés, gouverneurs, politiciens, à travers leurs déclarations respectives, tous condamnent ce funeste projet.

 

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LA UNE DU 23 JUILLET 2021

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Editorial

  • Risque imminent
    « Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie. Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de…

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