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Un succès sur la prévention des catastrophes naturelles. Madagascar est un pays vulnérable face aux changements climatiques, et également en raison de sa position géographique. A chaque saison des pluies et des cyclones, la population souffre et il est difficile de se relever après les dégâts laissés par ces aléas climatiques. Cependant, grâce aux efforts entrepris, le pays est devenu une référence en matière de protection civile en Afrique. Lors de ce dernier été, l'impact des cyclones sur la population a été tolérable.

 

Les travaux d’agrandissement du tarmac - le parking où les avions se garent - au niveau de l’aéroport d’Antananarivo, sont presque terminés. « Les travaux sont actuellement réalisés à 80 %. Ils seront entièrement achevés début juillet, juste avant le Sommet de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) », a déclaré Daniel Lefebvre, directeur général de Ravinala Airports, hier à Ivandry.  L’entreprise a investi 6,5 millions d’euros pour agrandir ce tarmac et mieux accueillir les avions.

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Contraste frappant

Alors que le climat hivernal frappe à nos portes et que les températures baissent, le  climat politique s’échauffe et les températures montent d’un cran.

Sur les Hautes Terres, le froid hivernal débarque suivi des vents parfois glaciaux. Des vents impétueux capables de balayer des couvre-chefs soufflent dans tous les sens. Pour ceux qui habitent sur les hauteurs, pris au dépourvu, ou sur des espaces dégagés, ils risquent de se faire attraper par une méchante grippe. La précaution, surtout pour les petits et pour les personnes âgées, est de rigueur. Et dire que l’hiver ne fait que commencer mais déjà il fait des dégâts notamment pour les individus sensibles et allergiques. Il ne faut plaisanter avec l’épidémie de grippe. D’autant plus que les symptômes du Covid-19 rôdent quelque part.

 

En marche. La Banque centrale de Madagascar ou BFM (« Banky Foiben’ny Madagasikara ») s’apprête à secouer doucement les habitudes monétaires du pays avec le lancement de l’expérimentation de l’« e-Ariary », une version numérique de la monnaie nationale. Annoncé par le gouverneur Aivo Handriatiana Andrianarivelo, ce projet pilote durera 10 mois et vise à renforcer l’inclusion financière, tout en réduisant les coûts liés à l’usage du cash. Loin de vouloir détrôner les services de « Mobile Money » déjà largement adoptés dans les milieux urbains comme ruraux, l’« e-Ariary entend plutôt jouer la carte de la complémentarité.

 

Notre aspirante au titre de Miss World, 72e édition, Cyria Temagnombe, ambitionne de remporter le convoité « Prix du meilleur designer du monde » lors de la finale exaltante qui aura lieu le samedi 31 mai. Ce trophée, très recherché, célèbre les tenues qui révèlent l'identité culturelle de chaque candidate, tout en incarnant l'élégance lors des soirées officielles. Pour Cyria, chaque détail de sa tenue est une occasion de rayonner et de hisser fièrement les couleurs de Madagascar. 

 

En déplacement sur place, le Président de la République Andry Rajoelina a affirmé que Nosy Be n’a plus à rougir face à ses voisines comme l’île Maurice ou La Réunion. Les projets entrepris, ceux en cours et ceux qui seront lancés tendent vers cet objectif. 

L’énergie est l’un des chantiers prioritaires. Pour tourner définitivement la page des coupures récurrentes, une montée en puissance de la production d’électricité solaire est engagée. La capacité atteindra 10 mégawatts dans les douze prochains mois. Côté eau, la production quotidienne doit passer de 1 600 à 6 400 m³. Une évolution indispensable pour répondre à une population en croissance, soutenue par l’arrivée continue de touristes et de nouveaux résidents.

 

Une dizaine de jours après son élection en tant que nouveau souverain pontife, la messe d’inauguration du pontificat du Pape Léon XIV s’est tenue le dimanche 18 mai 2025 sur la place Saint Pierre à Rome. Madagascar a été représenté, lors de cette cérémonie hautement symbolique pour l’Eglise catholique romaine à travers la présence de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, déléguée permanente de la République de Madagascar auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’OIF, Yvette Sylla.

 

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La une du 23 mai 2025

Le quartier d'Ampasika était en ébullition, vers la matinée hier. La triste et horrible nouvelle d'une tentative de meurtre, précisément de noyer dans la rivière de l'Ikopa, d'un nourrisson, un petit garçon d'à peine 5 mois, par sa propre mère, a fait le tour du quartier. C'est une inconnue, qui habite le secteur, était allée informer la police su cette triste situation.
D'après plusieurs témoins, la mère de famille en cause était déjà sur le point de jeter son enfant dans l'eau, depuis les rives de ce fleuve lorsqu'ils sont intervenus pour l'en empêcher faire. Du coup, la femme taxée de tentative d'infanticide a pris les jambes à son cou, et demeure introuvable, jusque-là.
De leur côté, les limiers de la compagnie urbaine d'intervention ou Cui de la police se sont dépêché sur place pour constater de visu. Décision fut alors prise afin de confier le garçonnet au service de police en charge de la protection des enfants et des personnes vulnérables, et de la lutte contre les attentats aux bonnes moeurs ou le Scpmpm Anosy. En attendant, l'enquête a démarré pour retrouver la femme accusée d'infanticide.
Fillette abandonnée
Parallèlement à cela, un drame similaire, mais avec la violence en moins, s'est produit, cette fois-ci à Anosizato I. Là, c'est une fillette, un bébé qui n'a que quelques jours, a été délibérément abandonnée dans un espace public, également vers le milieu de la journée, hier. Le bébé serait en bonne santé, du moins selon le chef du quartier, qui s'est mobilisé pour tenter de retrouver, ou au moins identifier les parents de la petite fille.
Dans tout ce drame, il existe toutefois une certitude. C'est toujours la maman qui est.en cause. Cette dernière, avant d'abandonner sa fille et quitter l'endroit, a laissé une lettre manuscrite à l'intention de quiconque ayant la bonne volonté de prendre son bébé en charge. L'inconnue explique dans cette lettre les raisons économiques, qu'elle décrit comme insoutenables et non viables, et qui lui rendraient impossibles afin d'élever sa petite fille. Et quoiqu'elle dise, cette maman irresponsable à celle ou celui qui accepte d'adopter le nourrisson, leur  conseillant le nom et le prénom que la fille portera.

F.R.

 

Coup de théâtre à Ankasina, vers le milieu de la matinée, hier ! Deux véhicules 4x4 Hyundai Galloper, de couleur verte, appartenant à un même propriétaire, ont été volés dans le garage où ce dernier les avait garés. Ces véhicules sont prévus à être revendus, selon son propriétaire, businessman de son état. Mais curieusement aussi, on n'a plus retrouvé aucune trace du gardien à qui la surveillance des deux véhicules, a été confiée, selon toujours notre interlocuteur. « Toutefois, c'est un homme de confiance qui travaille pour nous depuis 8 années », précise-t-il encore.

Une diversion ?

Mais dès hier après-midi même, l'un des « Galloper » avait été curieusement et subitement retrouvé. Le véhicule avait été repéré du côté de Manjakaray, et ce, sur un chemin qui débouche sur le marais Masay. « Et pourtant, les réservoirs de ces véhicules étaient à sec. Nous avons l'habitude de ne faire le plein que lorsque des acheteurs veulent les tester. De plus, leurs portières étaient bien verrouillées, et c'est nous qui tenons les clés. Ce qui veut dire qu'on a  affaire à des professionnels, qui ont tous les moyens pour trouver des solutions aux problèmes techniques », explique le propriétaire. Et là, il soupçonne que ce n'était qu'un coup monté, voire une diversion. « Je crains qu'en réalité, c'est l'autre 4x4, celui dont on n'a toujours pas réussi à retrouver, qui intéresse les voleurs. Et que dans leur tentative pour faire une diversion, donc camoufler leur basse manœuvre, les malfaiteurs et leurs complices ont préféré emmené les deux voitures avant d'abandonner l'une sur cette voie étriquée et en pavé à Manjakaray », a-t-il ajouté. Actuellement, la Brigade criminelle, située à Anosy, qui ne s'est pas encore exprimée, a pris l'affaire en main, et les recherches se poursuivent encore pour retrouver la trace des voleurs.

Franck R.

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Editorial

  • Akamasoa, un modèle !
    Père Pedro frappe. Akamasoa impressionne. Et les pensionnaires, des anciens sans-abri, jubilent ! En proie à une admiration parfois même à un étonnement sincère, l’opinion publique reconnait à travers Akamasoa une œuvre pouvant servir d’exemple voire de modèle. Akamasoa est une association humanitaire œuvrant à Madagasikara. Fondée par Père Pedro Opeka en 1989, Akamasoa (bons amis) vise à aider les plus pauvres, des sans-abri et à leur redonner le sens de la dignité humaine. De leur situation de misère, sans travail fixe rémunéré et sans habitation et mal nourri, Akamasoa leur offre un minimum de décence.

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