Dans le quartier d’Ambohimanambola, quelques poteaux flambant neufs avaient récemment surgi comme des champignons. Une lueur d’espoir pour des familles longtemps privées d’électricité ? Pas vraiment. Derrière ces installations improvisées se cachait un réseau de branchements frauduleux, mis en place par des entrepreneurs privés, non agréés, attirés par le profit rapide. Selon la JIRAMA, ces individus ont monnayé leurs services directement auprès des habitants, qui ont eux-mêmes acheté les poteaux et les équipements nécessaires. Résultat : plusieurs foyers se sont retrouvés raccordés illégalement au réseau électrique national. Mais cette fois, la compagnie publique n’a pas laissé passer. Les auteurs de ces branchements ont été condamnés à six mois de prison ferme et devront s’acquitter d’une amende de deux millions d’ariary. Une décision saluée comme un tournant par certains observateurs. « Il fallait que ça cesse ! Ces branchements sauvages sont non seulement dangereux, mais injustes pour ceux qui attendent depuis des années une installation conforme », lâche un riverain excédé par la situation.
Non sécuritaire
La JIRAMA, de son côté, envoie un signal fort. A travers cette affaire, elle rappelle que seuls ses techniciens sont habilités à réaliser des branchements sur le réseau, et que toute tentative parallèle constitue une infraction passible de poursuites. « Les branchements illégaux mettent en péril la sécurité des personnes et la stabilité du réseau. Nous comprenons l'impatience de certaines familles, mais la loi doit primer », soutient un responsable technique. Si cette intervention a permis de démanteler le réseau clandestin à Ambohimanambola, elle soulève aussi une autre question : pourquoi tant de citoyens choisissent-ils de contourner les circuits officiels ? Le prix élevé des branchements légaux, les lenteurs administratives et le manque de transparence sont souvent pointés du doigt. Un jeune père de famille concerné par l’affaire admet : « On veut juste de la lumière chez nous. Mais la JIRAMA, c’est trop long, trop cher… » Un constat amer qui en dit long sur les défis à relever. Pour autant, l’espoir reste permis : avec une réforme en profondeur de ses services, la JIRAMA pourrait regagner la confiance des usagers. En attendant, les sanctions tombent, et la leçon est claire : l’électricité ne s’obtient pas à n’importe quel prix, et surtout pas de manière illégale.
Vendredi 18 juillet
Farakely & Mahery
Ce soir, le Piment Café sis à Behoririka accueillera un événement musical exceptionnel. Farakely et Mahery, duo emblématique de la scène malagasy, retrouvent le public pour un spectacle placé sous le signe de l’émotion et de la convivialité. Avec une complicité inébranlable, des performances scéniques envoûtantes et des voix puissantes, ces deux artistes ont su captiver le cœur d’un large auditoire, et leur succès ne semble pas près de s’essouffler. Dès 20h30, les mélomanes pourront profiter d’une soirée mêlant rythmes entraînants, chansons locales variées et prestations vocales impressionnantes, garantissant une expérience mémorable. Ce sera une véritable opportunité de se laisser emporter par des talents authentiques dans une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Concert-hommage
Cet après-midi dès 16h, l’esplanade du Coliseum d’Antsonjombe s’animera pour un événement exceptionnel mêlant solennité et célébration. Avec 20.000 spectateurs attendus, ce concert gratuit rendra hommage à trois moments clés de l’histoire de la Grande île : le tragique crash du DC-3 du 18 juillet 1995, le 25ème anniversaire de Vision Madagascar - une société de gestion immobilière ayant pour ambition d'être un acteur majeur du développement, et Mandela Day, symbole mondial de lutte pour la liberté et la dignité. Sur scène, des artistes emblématiques tels que Rossy, Jaojoby, Mily Clément, Da Hopp, Samoëla, accompagnés de la RDJ’s Team, partageront leurs plus grands succès avec une formation de dix musiciens. Plus qu’un concert, cette initiative porte des valeurs de solidarité, de résilience et d’espoir, réunissant artistes et public dans un moment chargé d’émotions pour honorer le passé, célébrer le présent et nourrir l’avenir.
Drwina
Après une longue absence sur la scène tananarivienne, Drwina et sa troupe sont de retour ce soir à partir de 20 heures à la Teinturerie, située à Ampasanimalo. Attendus avec impatience, ils promettent une soirée riche en sonorités locales, mêlant nostalgie et festivité. Le groupe, mené par le chanteur aux multiples facettes, propose du reggae fusionné avec du « jijy », du « salegy » et du « goma », dans une formule en trio qui met en valeur la richesse musicale de Madagascar. Originaire du nord de l’île, Drwina a su cultiver une identité forte, alliant tradition et modernité. Ce concert s’annonce comme une occasion unique de (re)découvrir des rythmes endiablés et de vibrer au son d’une musique authentique, qui ne manquera pas de conquérir le cœur du public tananarivien. Une soirée à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique locale et les fans de découvertes.
Lôlô sy ny tariny
Ce soir, une soirée incontournable s’annonce au restaurant Nombantsoa de By Pass, où Benny, Bebey et Nini Kolibera promettent une expérience musicale authentique et décontractée. Ces amis de longue date, fidèles à leur style musical 100 % acoustique, sont prêts à enchanter un public fidèle, dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Ce rendez-vous musical, une immersion dans les grands classiques des années 70, 80 et 90, va emmener les spectateurs dans une époque révolue, mais toujours vivante à travers l’harmonie musicale créée par ces trois artistes. Les irréductibles de Lôlô sy ny tariny n’hésiteront pas à faire revivre ces moments d’exception. Dès 21h, la scène du Nombantsoa vibrera au rythme de ces musiciens passionnés, pour une soirée de détente et de souvenirs, comme dans le bon vieux temps !
Jimi Harison
Jimmy Harison, un artiste malagasy au talent exceptionnel et au charisme indéniable, incarne la véritable essence du spectacle vivant. Son aisance sur scène, associée à une voix puissante et une polyvalence remarquable, lui permet de captiver tout le public. Ceux qui ont eu la chance de le voir en action affirment que s’il avait choisi de faire carrière en Europe ou aux Etats-Unis, il aurait côtoyé les plus grands noms du monde de la musique. Lors de ses performances, il revisite avec brio les classiques des légendes comme Stevie Wonder et Michael Jackson, offrant à chaque apparition une touche d’authenticité et de passion. Ce vendredi à partir de 20h, il sera la vedette du cabaret By Pass AfterWork, promettant une soirée riche en émotions et en interprétations des œuvres de grands artistes, tant nationaux qu’internationaux. Une occasion à ne pas manquer pour ceux qui souhaitent vibrer au rythme d’un talent authentique.
Madmax
Le célèbre artiste Madmax, connu pour son hit incontournable « Sakay be tsy mipoka », fait son grand retour à Antananarivo avec un concert exceptionnel, ce soir à partir de 22 h. L’événement se déroulera dans l’intimiste cadre du Chez Papa, Isoraka, où le chanteur originaire de Toamasina a choisi de se produire en solo pour cette première performance de l’année. Habitué à partager la scène avec d’autres artistes, Madmax souhaite cette fois-ci captiver uniquement son public avec ses propres titres, promettant une soirée riche en émotions et en énergie. Connu pour sa capacité à enflammer la scène, il s’apprête à offrir une expérience unique à ses fans, notamment aux jeunes amateurs de musique urbaine qui, fidèles au rendez-vous, attendent avec impatience de vibrer au rythme de ses mélodies entraînantes. Une soirée à ne pas manquer pour tous les passionnés de musique malagasy.
Si.R
Mahajanga s’apprête ainsi à accueillir l’élite sportive des fonctionnaires malgaches dans une ambiance de fraternité et de dépassement de soi.
L’effervescence monte autour de la prochaine édition des Jeux nationaux de l’ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires), qui se tiendront à Mahajanga du 1er au 15 août 2025. Alors que les organisateurs tablaient sur la participation de 13 000 fonctionnaires, ce chiffre a déjà été largement dépassé. A la date du mercredi 16 juillet, pas moins de 14 753 agents de l’Etat sont officiellement inscrits. Les inscriptions restent ouvertes jusqu’au vendredi 18 juillet, tandis que les délégations ont jusqu’au 21 juillet pour transmettre la liste détaillée de leurs compétiteurs.
Sous le haut patronage du Premier ministre Christian Ntsay dont la présence à la cérémonie d’ouverture ou de clôture reste encore à confirmer, cette grand-messe sportive promet une ambiance exceptionnelle. Une réunion technique est prévue pour le 31 juillet afin de peaufiner les derniers détails organisationnels, avant le coup d’envoi officiel des compétitions le 1er août. La cérémonie d’ouverture, prévue le 2 août, sera suivie de la traditionnelle "Nuit des fonctionnaires". Les phases finales débuteront le 10 août, et la remise des trophées est prévue pour le 15 août, avant le retour des délégations.
« Nous remercions les autorités, à commencer par le Premier ministre et les membres du Gouvernement, ainsi que les notables de Mahajanga qui ont accepté de parrainer cette édition nationale », a déclaré Jean Aimé Andrianarison Botosera, président national de l’ASIEF, tout en rappelant aux participants de ne pas oublier leur licence sportive et leur carte d’identité.
En prélude à cette grande fête, les Jeux régionaux de la section Analamanga se sont achevés mercredi. En volleyball vétéran, l’équipe MDG a dominé le MEF par trois sets à un. En basketball super vétéran, la Présidence de la République (PRM) a remporté le titre après un match disputé face au ministère des Forces armées (72-69). Chez les vétérans, le ministère de la Sécurité publique (MSP) a largement battu le ministère de l’Environnement (MEED) pour s’adjuger le titre. Chez les jeunes, l’équipe de la CUA garde son titre régional face à l’equipe du ministère de l’Agriculture et de l’elevage (MINAE), sur le score de 44-31 à l’issue de la finale.
Elias Fanomezantsoa
Les faits se sont produits à l'aéroport international Pour un peu, une fillette de 8 mois a failli passer clandestinement le territoire par un vol ET884 d'Ethiopian Airlines! Destination : le Gabon ! A l'index : un réseau de trafiquants de bébés. Heureusement, la tentative de ces derniers a échoué au dernier moment. En cause, la présumée passeuse, cette femme de 26 ans, a été arrêtée avec le nourrisson dans ses bras par les fins limiers de la Police de l'air et des frontières (PAF), juste au moment de leur embarquement. « Pour la Police, tout s'expliquait d'un seul coup après une série de questions réglementaires posées sur la passagère en cause, et ce avant les vols, dont tout citoyen voyageant à l'étranger est soumis au moment de l'embarquement à Ivato », confie une source policière.
Plusieurs opportunités à portée de main. L’intelligence artificielle (IA) constitue une aubaine pour les jeunes de créer des emplois. Elle peut également être une menace pour certains travailleurs, dans la mesure où les tâches peuvent être accomplies plus rapidement et plus intelligemment avec. Selon la récente recherche menée par l’Organisation internationale du Travail (OIT), un travailleur sur quatre dans le monde exerce une profession plus ou moins exposée à l’IA générative, mais la plupart des emplois seront transformés au lieu d’être supprimés parce qu’une intervention humaine reste indispensable (source : ILO Brief. Note de recherche. IA générative et emploi : mise à jour 2025. Mai 2025). Des jeunes témoignent des avantages et des risques encourus avec la révolution IA actuelle.
Lundi dernier, l’UNICEF a inauguré un nouveau bureau régional à Ambovombe, dans la Région Androy. Plus de 750 000 enfants pourront ainsi bénéficier d’un meilleur accès aux services essentiels, selon le communiqué officiel de l’organisation. Cette présence locale permet à l’UNICEF de se rapprocher des communautés et de mieux coordonner ses actions avec les autorités régionales. Par conséquent, les interventions dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’éducation, de la protection de l’enfance et de l’accès à l’eau potable seront renforcées.
Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité.
Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en exercice. Ce sont les gros poissons ou les gros bonnets qui s’adonnent à des corruptions à grande échelle. On les appelle aussi les gros poissons sinon les gros bonnets.
La panique paralyse la distribution. A cause des intoxications alimentaires signalées dans plusieurs villes de Madagascar, avec des décès et des hospitalisations, les consommateurs ont perdu confiance. « L’impact a été immédiat », témoigne Dyah Andrianiaina, responsable des ventes chez Charcut’Dyah, un fournisseur. Une semaine après les événements, la clientèle a chuté de 70 à 80%. « Pour le reste des clients, soit 20 à 30%, ce sont nous-mêmes qui avons décidé de suspendre les livraisons », ajoute-t-elle. Les produits ne sont pas vendus.
La Fondation H élargit ses frontières artistiques jusqu'à l'aéroport international d'Antananarivo, offrant aux voyageurs une expérience unique qui conjugue créativité locale et internationale. A l’invitation de Ravinala Airports, l’organisation culturelle a conçu une exposition temporaire dans la salle d’embarquement, métamorphosant cet espace de transit en une galerie d’art à ciel ouvert. Depuis quelques jours, les passagers ont la possibilité d’admirer une sélection d’œuvres soigneusement choisies, symbolisant la vitalité et la diversité de l’expression artistique. Parmi elles se distingue l’installation centrale, « Alien Man on Flying Machine » de Yinka Shonibare, artiste britannique d’origine nigériane.